Ce jeudi, la justice a réalisé une perquisition dans le cadre de l'affaire Negreira. Xavi, le coach du FC Barcelone, a dû répondre aux questions des journalistes sur le sujet brûlant.

Selon les révélations d'El Periodico, le juge barcelonais Joaquin Aguirre accuse de délit de corruption l'entité catalane, ainsi que des personnes physiques comme les ex-présidents du Barça Josep Maria Bartomeu et Sandro Rosell. Cela a motivé la justice à agir, ce jeudi, au siège de la direction de l'arbitrage espagnol, alors que le Barça est accusé d'avoir acheté Enriquez Negreira, entre 2001 et 2018, quand ce dernier était le vice-président des arbitres. Officiellement, cette forte rémunération – 7 millions d'euros en tout – était due à une activité de conseil auprès du FC Barcelone, mais la justice pense plutôt à de la corruption, puisqu'il est “inadmissible” qu'Enriquez Negreira “conseille spécifiquement une équipe de Liga”.

“Vous connaissez mon opinion”

Présent devant la presse ce jeudi, Xavi Hernandez, le coach du FC Barcelone, a rapidement été interrogé par les journalistes sur la bombe extra-sportive du jour. Le coach de 43 ans, qui a évolué dans la formation catalane en tant que joueur de 1998 à 2015, assure n'avoir rien remarqué concernant l'arbitrage : “Vous connaissez mon opinion. Regardez les archives des journaux. Je n'ai jamais eu le sentiment que nous avons été favorisés, jamais. Aujourd'hui, nous avons des nouvelles, dans une semaine, il y en aura d'autres, dans un mois, d'autres encore, et ainsi de suite…” Des accusations de corruption qui font écho à la sortie d'un dirigeant de l'Atlético Madrid concernant le Real Madrid. Comme Xavi, Carlo Ancelotti, le coach des Meringue, a dû se défendre des propos offensifs concernant la formation espagnole.

Concentré également sur le terrain, alors que le FC Barcelone, 3ᵉ de Liga, affronte le FC Séville ce vendredi soir (21h), Xavi a confié que le Barça devait “gagner, pour le moral et la confiance”.