PSG : des excuses après les insultes contre l’OM

Facile vainqueur de l'OM lors du Classique dimanche dernier, le PSG a provoqué la polémique, après la rencontre, en insultant les Marseillais devant leur public.

Des chants qualifiés d'homophobes ont également été entendus durant la rencontre. Pour ces derniers, le club de la capitale s'est excusé, arguant condamnertoutes les formes de discrimination. Cela dit, le PSG ne va pas travailler à trouver les auteurs des chants dans les tribunes. Le plus problématique, en regard des actions du club français, sont les insultes proférées à l'égard de l'OM juste après la rencontre.

Les Tricolores Randal Kolo Muani, Layvin Kurzawa et Ousmane Dembélé, en plus du Marocain Achraf Hakimi, se sont signalés en reprenant en chœur des Marseillais, nique ta mère !, pour fêter la victoire.

La Commission de discipline de la LFP, alerte, a convoqué les quatre Parisiens pour sa prochaine réunion, le 5 octobre. Ces derniers risquent une sanction.

Des excuses avant les suspensions ?

Ce dimanche, de manière coordonnée, les joueurs incriminés ont publié le même long texte sur les réseaux sociaux. Sur le compte X – anciennement Twitter – de l'international Ousmane Dembélé, l'ex-joueur du Barça et de Dortmund évoque le nul décevant contre Clermont, ce samedi, et se dit surtout désolé, en mettant en avant l'exemple que l'ailier doit être pour les plus jeunes : “Il y a une semaine, nous fêtions tous ensemble au Parc des Princes notre belle victoire dans le Classique. Après le match, nous nous sommes laissés emporter par l'euphorie. Nous sommes bien conscients de l'impact de nos gestes et de nos mots vis à vis du public, notamment des plus jeunes qui rêvent devant un match de foot. Nous regrettons sincèrement des paroles que nous n'aurions pas dû tenir et souhaitons présenter nos excuses. (…)”

En attendant de connaître leur sanction, les Parisiens s'excusent, et vont affronter Newcastle, en Ligue des Champions, ce mercredi.

Maxime Brun
Rédacteur et fan de l'OM, j'aime les numéros 10 et les jolies passes.