L'Olympique lyonnais est au plus mal. Battu à Reims sur le score de 2-0, le club français est bon dernier du championnat de France, avec la pire attaque et la pire défense de L1.
Sportivement, la formation du Rhône a rarement vu pire. Corentin Tolisso, supporter du club depuis tout petit, a confié après la rencontre de ce dimanche n'avoir “jamais vu” l'OL “dans une telle position“. Abattu, Anthony Lopes a confié que les joueurs étaient “malades”, et l'équipe “sous l'eau”. D'autant que les problèmes sont aussi dans le vestiaire, avec le gang des Lyonnas ou Rayan Cherki, même si le portier portugais a démenti, dénonçant “des conneries”.
“L'heure est grave”
Les problèmes de l'OL ne datent pas de cette saison, ni de la précédente, mais viennent, semble-t-il, de plus loin. Jean-Michel Aulas a-t-il une responsabilité dans le marasme actuel, plus que John Textor et l'équipe dirigeante actuellement en place ? Répondant à une interview de Corentin Tolisso après le match, l'ancien président du club français, débarqué de l'OL à la fin de la saison passée, a en tout cas encouragé les joueurs lyonnais sur X – anciennement Twitter -, sans citer une seule fois la direction du club français : “L'heure est grave. Critiquer le staff, les joueurs ne servirait qu'à accroître le doute sur l'avenir : ce sont eux seuls qui sortiront le club de cette situation ultra-pénible mais pas désespérée : 2 matchs à la maison pour reprendre espoir : c'est une obligation pour le peuple lyonnais”.
L’heure est grave Critiquer le staff ,les joueurs ne servirait qu’accroître le doute sur l’avenir:ce sont eux seuls qui sortiront le club de cette situation ultra pénible mais pas désespérée:2 matchs à la maison pour reprendre espoir: c’est une obligation pour le peuple lyonnais
— Jean-Michel AULAS (@JM_Aulas) October 1, 2023
Jean-Michel Aulas fait référence aux rencontres face au FC Lorient, dimanche prochain (15h), puis contre Clermont, le week-end suivant. Deux adversaires directs de l'OL au classement, les Merlus étant 16ᵉ, et Clermont 17ᵉ. Dans une interview récente, Moussa Dembélé a tancé l'ensemble de la direction lyonnaise, actuelle ou passée, en nommant spécifiquement Vincent Ponsot et Bruno Cheyrou. L'ex-président n'était pas cité, mais le néo-attaquant d'Al-Ettifaq avait pointé du doigt “des gens qui ne connaissent pas le football” pour expliquer le marasme actuel et récent du club.
Attention, l'OL coule.