Karim Benzema, qui évolue en Arabie saoudite depuis cet été, a fait parler de lui ces derniers jours, dans le cadre du conflit israélo-palestinien.

L'ancien attaquant du Real Madrid et de l'Olympique lyonnais n'est pas le seul sportif français, ou évoluant en France, à avoir pris la parole sur les réseaux sociaux, pour manifester son soutien aux peuples palestiniens et israéliens. Le Tricolore de 34 ans ne s'est lui adressé qu'aux premiers, en envoyant des prières pour les habitants de Gaza.

Une sortie perçue comme partiale, qui a valu au capitaine d'Al-Ittihad des insultes, sur internet, et la désapprobation de Daniel Riolo. Le journaliste de RMC a accusé l'ex-international de prendre parti pour les civils d'un seul camp, la Palestine, sans penser aux civils d'Israël, tués par le Hamas, ni au professeur de français ayant tragiquement perdu la vie vendredi dernier, à Arras.

Darmanin tacle Benzema

Mais ce mardi soir, Karim Benzema a fait l'objet d'une accusation bien plus grave de la part du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Invité spécial de la chaîne CNews, le politicien français a fait un rapprochement entre le numéro 9 et une organisation classée comme terroriste par la France : “M. Karim Benzema est en lien, on le sait tous, notoire, avec les Frères Musulmans”.

Ce n'est pas la première fois que le Tricolore est attaqué publiquement par un homme politique, ou un individu proche de la sphère politique. Damien Rieu, un militant d'extrême droite proche du parti d'Eric Zemmour, avait écrit un message sur X – alors Twitter – en comparant le Ballon d'Or 2022 avec des djihadistes. Attaqué en justice par Karim Benzema, ce dernier avait été relaxé en 2023.

Après cette sortie très offensive de Gérald Darmanin à l'égard du néo-buteur d'Al-Ittihad, une nouvelle affaire judiciaire pourrait naître. L'ancien attaquant des Bleus pourrait, en effet, ne pas se laisser faire.