Real Madrid : Ancelotti nomme le joueur qui a fait tourner le Clasico… et ce n’est pas Bellingham !

Menés 1-0 dès la 6ème minute de jeu, Carlo Ancelotti et le Real Madrid se sont offerts le Clasico dans le temps additionnel face au FC Barcelone, grâce à un doublé de Jude Bellingham.

Le Barça pensait avoir fait le plus dur en ouvrant le score quelques minutes seulement après le coup d’envoi de la rencontre, mais c’est évidemment mal connaître la propension du Real Madrid à retourner les rencontres et à marquer dans le temps additionnel. Auteur d’un début de saison tout bonnement exceptionnel sous ses nouvelles couleurs, Jude Bellingham a signé un nouveau doublé pour porter son total à 13 réalisations en autant de rencontres, toutes compétitions confondues.

Après la rencontre, Carlo Ancelotti n’a pas tari d’éloges sur l’international anglais : “Nous sommes tous surpris de son niveau, surtout dans l'efficacité, a reconnu le technicien italien face à la presse. Il peut tranquillement atteindre les 20 ou 25 buts. On dirait un vétéran. Son attitude est très bonne. Plus il se trouve près de la surface, mieux ce sera pour lui. C'est le joueur qui a le plus fait la différence.

“Modric a changé la dynamique du match”

Malgré tout, l’ancien entraîneur du PSG a reconnu qu’un autre joueur avait changé la tournure de la rencontre : Luka Modric. Le milieu de terrain croate a remplacé Toni Kroos à la 63ème minute de jeu : “Modric a changé la dynamique, parce que nous avons commencé à mieux contrôler le ballon que Barcelone. La pression de Barcelone a diminué, surtout après le premier but de Bellingham. Luka a changé la dynamique du match. Je crois que le but égalisateur a complètement changé la dynamique, en nous apportant plus de force et d'énergie face à Barcelone, qui avait mieux joué jusqu'à ce moment-là“, a-t-il confié après la rencontre.

Grâce à ce succès, les Madrilènes comptent désormais quatre points d’avance sur les Blaugranas. Seul Gérone (2ème avec 28 points également) parvient à suivre le rythme.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.