Daniel Riolo a donné son ressenti sur les incidents survenus avant le match entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais, dimanche soir au Vélodrome, une rencontre finalement reportée.

Le public de l'Orange Vélodrome s'attendait à assister à une énorme affiche entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais, dimanche soir. Mais cette rencontre qui devait conclure en beauté la 10e journée de Ligue 1 a été reportée à une date ultérieure, à la suite du caillassage du bus des Gones par des “supporters” du club phocéen. Une scène d'une violence inouïe qui a entraîné la grave blessure au visage de l'entraîneur italien rhodanien, Fabio Grosso.

“On a franchi un cap”

Habitué aux coups de gueule sur tous les sujets, Daniel Riolo n'a pas manqué de revenir longuement sur cette soirée cataclysmique. Sur les ondes de RMC, le journaliste reconnaît que le football français va très mal. “La société française est malade. Le foot est un reflet de ce qu’il se passe dans la société. On ne peut pas énumérer les incidents car cela prendrait trop de temps. Cette guirlande a explosé hier car on a franchi un cap. Un entraîneur a été touché, il a terminé le visage en sang. Ça pourrait être un guet-apens.”

L'homme de 53 ans craint une incapacité des autorités à faire face à ce genre de situations. “Quand c’est à l’intérieur du stade, il y a les vidéos qui permettent d’identifier les auteurs des troubles. On exclut ces gens à vie et on ne veut plus les voir dans les stades. Là, c’était à l’extérieur. On n’empêchera pas des abrutis d’être à la terrasse d’un café. Il faudra que les sanctions soient lourdes. Le problème de notre pays, c’est que les sanctions intérieures et extérieures, ne sont jamais assez lourdes dans n’importe quel domaine.”

Des sanctions, l'Olympique Lyonnais en demande contre l'Olympique de Marseille, comme l'a réclamé Jean-Michel Aulas. Rien ne dit pour autant que le club phocéen prenne très cher, puisque les incidents en question se sont passés sur la voie publique et non pas dans le stade.