De passage à Paris pour la cérémonie du Ballon d'Or, Emiliano Martinez a reçu un accueil particulièrement hostile de la part du public français. Les supporters des Bleus n'ont évidemment pas oublié les provocations assumées et répétées du gardien argentin à l'issue de la finale du Mondial 2022. 

Entre la France et Emiliano Martinez, les relations sont décidément compliquées et pas forcément chaleureuses. Le portier de l'Albiceleste l'a une nouvelle fois constaté à ses dépens ce lundi soir dans la capitale de l'Hexagone. Alors que le gardien d'Aston Villa allait chercher son trophée de meilleur gardien de l'année, ce dernier a hérité de quelques sifflets venant de la foule amassée dans le théâtre du Chatelet.

Véritable bourreau des Tricolores au Qatar, le joueur de 31 ans a écœuré les attaquants de l'équipe de France lors de la finale du Mondial 2022. Si Kylian Mbappé est parvenu à le tromper à trois reprises, Emiliano Martinez a sans doute réalisé la parade la plus importante de toute sa carrière en repoussant une tentative de Randal Kolo Muani dans les ultimes instants de cette finale historique.

Emiliano Martinez évoque les sifflets à son égard

Lors des célébrations de la victoire dans le vestiaire puis dans les rues de Buenos Aires, le pensionnaire de Premier League n'a également pas hésité à se moquer ouvertement de plusieurs joueurs de l'équipe de France, dont Kylian Mbappé. L'attaquant du PSG affichait d'ailleurs un visage plutôt fermé lorsque le champion du monde 2022 est monté sur la scène du théâtre du Chatelet pour récupérer son trophée, tout comme Didier Deschamps.

Emiliano Martinez n'a de son côté visiblement pas trop été touché par les huées émanant de ces détracteurs. Interrogé sur le sujet par La Chaîne L'Equipe, le natif de Mar del Plata n'a pas accablé les supporters de l'équipe de France, bien au contraire : “C’est une sensation incroyable, un privilège d’avoir remporté ce prix. Oui, c’est normal (d'avoir été hué par le public (ndlr), on a gagné la Coupe du monde contre la France et je comprends qu’il y ait de la rancœur”.