OM : une recrue pas satisfaite de son début de saison !

Durant le mercato estival, les dirigeants marseillais ont renouvelé une bonne partie de l’effectif. Certaines recrues se sont plus rapidement adaptées que d’autres.

Cet été encore, une petite dizaine de nouveaux joueurs sont venus renforcer les rangs de l’Olympique de Marseille lors du marché des transferts. À l’origine, ces renforts étaient destinés à s’intégrer dans le jeu mis en place par Marcelino, successeur d’Igor Tudor. Certains profils ont donc été privilégiés pour évoluer dans un 4-4-2, notamment des joueurs de côtés et des attaquants pouvant prendre la profondeur.

La démission du coach espagnol et l’arrivée de Gennaro Gattuso ont donc rebattu les cartes et forcé les recrues à s’adapter à une nouvelle philosophie de jeu. Pierre-Emerick Aubameyang, de son côté, a pour mission de faire oublier Alexis Sanchez. Pour l’instant, le Gabonais ne répond pas totalement aux attentes. Son manque d’efficacité devant le but est notamment pointé du doigt.

“C’est forcément dur de reprendre le rythme”

L’ancien joueur d’Arsenal, du Barça, ou encore de Chelsea est conscient que ses débuts à l’OM restent mitigés, notamment d’un point de vue statistique : “Je ne suis pas quelqu’un qui me contente des choses, actuelles par exemple, lance l’attaquant. Je sais que je pourrais être à beaucoup plus de buts parce que j’ai toujours envie de faire mieux, je sais que je suis capable de faire mieux.

Pour expliquer ce retard à l’allumage, le joueur de 34 ans a expliqué avoir encore besoin de retrouver le rythme après une saison quasiment blanche chez les Blues en 2022-2023 (trois apparitions seulement après le mois de janvier) : “Ce n’est pas comme si je revenais d’une saison pleine, affirme-t-il. Je n’ai quasiment pas joué la saison passée, c’est forcément dur de reprendre le rythme. Il revient, c’est une bonne chose.

Depuis son arrivée dans la cité phocéenne, Pierre-Emerick Aubameyang a disputé 14 matchs toutes compétitions confondues avec l’OM et a inscrit 5 buts.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.