Un entraîneur de Ligue 1 a été invité à évoquer les débordements survenus le 29 octobre dernier avant le choc entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais, reporté et rejoué le 6 décembre prochain.

La Ligue de football professionnel a mis fin au suspense. Après avoir déchargé l'Olympique de Marseille de toute responsabilité sur les graves incidents du 29 octobre dernier, aux abords de l'Orange Vélodrome, avant l'affiche de la 10e journée de Ligue 1 face à l'Olympique Lyonnais, la Commission de discipline de la Ligue a scellé le lieu de la rencontre. Les débats entre les deux places fortes du championnat se tiendront de nouveau dans l'enceinte phocéenne, avec du public, le mercredi 6 décembre.

La décision prise par les instances de faire rejouer les deux équipes sur la Canebière a fait sortir de ses gonds le club rhodanien, très remonté. Encore traumatisé par le caillassage de leur bus et la grave blessure au visage de leur entraîneur Fabio Grosso, les Gones songent-ils à boycotter ce voyage dans les Bouches-du-Rhône ? Face aux médias, le milieu Corentin Tolisso a poussé un coup de gueule. Alors qu'ils préparent le match de la 12e journée à Rennes, dimanche, les Lyonnais ont obtenu le soutien d'un coach de Ligue 1.

“Je me mets à la place des joueurs lyonnais”

Questionné sur le sujet en marge de la rencontre de ses joueurs à Metz, dans deux jours, l'entraîneur du FC Nantes, Pierre Aristouy, trouve légitime le mécontentement de l'Olympique Lyonnais. “J'ai été choqué comme tout le monde. Les incidents ne se sont pas déroulés dans les installations de l'Olympique de Marseille mais sur la voie publique. Il est difficile de sanctionner l'Olympique de Marseille. Je me mets à la place des joueurs lyonnais et de leur entraîneur. Après avoir subi un traumatisme physique et mental, il est amené à le revivre. Je comprends la frustration et la colère de l'OL.”