OM : selon Longoria, les groupes de supporters ont “dépassé les limites, mais…”
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Le président de l'Olympique de Marseille, Pablo Longoria, est revenu une nouvelle fois sur la réunion tendue avec les groupes des supporters, en septembre dernier.
Après la rencontre peu passionnante contre Lens, dimanche, et surtout la défaite en fin de rencontre (0-1), le dirigeant espagnol de l'OM reçoit beaucoup de critiques dans les médias, de la part de ses adversaires ou de journalistes comme Daniel Riolo, remettant en question le mercato estival du club phocéen, avec la nette impression que l'OM s'est affaibli.
Les supporters sont partis de l'actualité, mais Pablo Longoria a été interrogé sur le sujet.
Des menaces ? “Oui”
Dans un long entretien sur RMC, le dirigeant de 37 ans a confié qu'il n'y avait eu aucune menace de mort à son encontre : “Il y a eu des menaces, oui. Cela a dépassé les limites, les groupes de supporters ont admis avoir dépassé les limites. Mais il n'y a pas eu de menaces de mort. Je n'ai jamais dit cela”.
C'est ce qui avait filtré après la réunion, et qui avait notamment poussé le coach Marcelino au départ puis, plus tard, le dirigeant espagnol et proche de Pablo Longoria, Javier Ribalta. Une sortie qui devrait en tout cas plaire à Rachid Zeroual, leader des South Winners, qui avait regretté que l'Espagnol n'ait pas démenti plus tôt ces allégations.
Rachid Zeroual sur la plainte de Longoria : « Je lui ai posé la question sur sa plainte. Il m’a confirmé avoir porté plainte, mais pas contre nous, uniquement parce qu’il subit des pressions d’autre part. J’ai surtout insisté pour qu’il rétablisse la vérité et qu’il dise bien… pic.twitter.com/O0W582KCDk
— La Minute OM (@LaMinuteOM_) November 6, 2023
Longoria pas fâché
Alors que l'ancien entraîneur de Marseille et de l'Athlétic Bilbao a retrouvé un poste à Villarreal, après son départ le 20 septembre de la cité phocéenne, le président phocéen a confié ne pas en vouloir à Marcelino : “Il s'est adapté à Marseille, mais il est resté deux mois au club. Et Marseille, ça ne s'apprend pas en une semaine. (…) Mais ce qui est vrai, c'est que la situation qu'on a vécue est inacceptable dans le monde du football normal, ça a dépassé beaucoup de limites. C'est un type de situation dans laquelle je peux parfaitement comprendre la décision qu'il a prise, en tant qu'acteur totalement concentré sur le sportif”.
Avant de conclure : “Je ne demande pas à tout le monde de penser comme un président de club”.