OM : Gattuso sait ce qui cloche en Ligue 1

Englué dans le ventre mou de la Ligue 1, l’Olympique de Marseille retrouve des couleurs sur la scène européenne depuis le début de la saison. Gennaro Gattuso a tenté d’avancer une explication.

Jeudi soir, les Olympiens ont poursuivi leur série d’invincibilité en Europe face à l’Ajax Amsterdam dans le cadre de la 5ème journée d’Europa League (4-3). Grâce notamment à un triplé de Pierre-Emerick Aubameyang, les Phocéens ont conservé la première place du groupe devant Brighton et sont assurés de disputer les phases finales de la compétition.

On ne peut pas dire que la dynamique soit similaire en championnat, où l’OM a toutes les peines du monde à décoller au classement. Actuel 12ème, les joueurs de Gennaro Gattuso n’ont remporté qu’un seul de leurs neuf derniers matchs sur le plan national et restent notamment sur des prestations indigestes face à Lens, Lille et Strasbourg. En conférence de presse après la rencontre, le technicien italien s’est satisfait de la réaction de son groupe, tout en faisant un parallèle avec la Ligue 1.

“En Ligue 1, on affronte des équipes très physiques”

On a affronté un Ajax qui, en ce moment, joue un foot sans se poser de questions. On a souffert, par moments, on a aussi fait de très bonnes choses. On savait qu'on allait prendre des risques. Il y a des choses qu'on aurait pu faire mieux, mais les garçons ont été très bons, il n'est pas facile de jouer contre cette équipe“, a-t-il analysé.

Avant de chercher une explication sur la différence de niveau de jeu de son équipe en championnat : “Maintenant, on doit améliorer notre classement en Championnat. Le regarder fait un peu peur. Pour moi, il n'y a pas de problème mental. Mais en L1, on affronte des équipes très physiques, avec moins de profondeur que les années précédentes.”

Les Phocéens souffriraient-ils d’un déficit physique ? Peut-être, d’autant plus que Gennaro Gattuso avait pointé du doigt la préparation réalisée par Marcelino lors de son arrivée.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.