Très actif sur le marché des transferts ces derniers jours, l'Olympique de Marseille a officialisé sa troisième recrue de l'hiver ce samedi soir.

On s'attendait à un mercato relativement calme dans la cité phocéenne, mais les mercatos calmes n'existent pas avec Pablo Longoria. Après avoir signé Jean Onana et Ulisses Garcia, les dirigeants olympiens ont mis la main sur l'attaquant camerounais de Bodo/Glimt Faris Moumbagna, recruté pour 8 millions d'euros. Le joueur de 23 ans a inscrit 15 buts en 28 matchs de championnat cette saison.

Le club a annoncé l'officialisation du transfert dans la soirée, mais le Lion indomptable ne rejoindra Marseille qu'après la CAN. Pour le moment, le Cameroun ne compte qu'un petit point après deux journées et pourrait être éliminé dès la phase de groupe.

Une arrivée qui menace Vitinha ?

Ce renfort dans le secteur offensif remet en question l'avenir de Vitinha à l'OM. Critiqué pour son manque de rendement, le buteur portugais pourrait être cédé en cas de belle offre cet hiver. Interrogé à son sujet, Gennaro Gattuso a malgré tout assuré qu'il comptait sur l'ancien de Braga pour la deuxième moitié de saison. “Quand Faris Moumbagna va arriver, je pourrais dire ce que j'en pense. Il n'a pas encore été présenté. Pour Vitinha, il joue et aura sûrement avoir l'opportunité de le faire dimanche. Il doit être prêt et montrer le maximum. Personne n'a dit qu'il était vers la sortie. Beaucoup de clubs jouent avec trois attaquants. Cela ne veut rien dire qu'il y ait un renfort dans ce secteur.

Le temps de jeu de Vitinha va forcément être impacté par l'arrivée de Moumbagna. Sur les ondes de RMC, Steve Savidan dressait son profil. “Ça bouge un peu dans la surface, c’est impactant. C’est du physique, ça tient la balle devant. Je connais un peu ce gamin, on a une relation en commun. C’est un joueur de surface. C’est un mangeur d’espaces et un tank. Un super point d’ancrage, un joueur qui est athlétique, qui bouffe les espaces et ne compte pas ses efforts.

La question sera désormais de voir si le Camerounais est capable de s'adapter à l'environnement marseillais.