La renaissance Ndiaye, le nouvel élan se confirme à l’OM… Les Tops-Flops d’OM-Montpellier
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Après sa qualification en Ligue Europa, l'OM confirme ce dimanche soir face à Montpellier, avec une victoire éclatante (4-1). En retard, le club phocéen demeure à la 9e place du classement, à 3 points de la 6e place. Le MHSC, en danger, est 15e, avec autant de points que le premier relégable, Lorient (16e).
Les Tops d'OM-Montpellier
Ndiaye, la renaissance
Est-ce que nous voyons enfin le “vrai” Iliman Ndiaye, recrue la plus chère du mercato de l'OM, avec 17 millions d'euros de prix d'achat ? Maladroit depuis le début de la saison, ce fan de l'Olympique de Marseille, baladé sur les côtés par Gennaro Gattuso, n'avait pas pu donner la pleine mesure de son talent. C'est désormais chose faite, ce dimanche soir, face à Montpellier. Le numéro 29, joueur d'axe, a été impressionnant ce dimanche sur sa première touche, qui est souvent un contrôle orienté pour déstabiliser son vis-à-vis. Le Sénégalais a largement remué la défense montpelliéraine, notamment après son but (30e), qui est parti d'un contrôlé orienté qui a éliminé Falaye Sacko, et qui s'est conclu par une frappe du gauche sous la barre. Ensuite, l'ancien joueur de Sheffield a régalé le public, par ses dribbles, sa vista et des gestes techniques (34e, 38e, 41e, 48e, 52e, 55e, 59e, 74e). Dangereux – 4 fautes subies, record du match ; 5 tirs -, précis – 1 ballon perdu -, sûr techniquement – 4 dribbles réussis sur 4 -, impliqué sur plusieurs réalisations – 1 but marqué, 1 penalty provoqué -, Iliman Ndiaye a très largement joué son meilleur match à l'OM.
OM, le nouvel élan se confirme
Deuxième match sous la houlette de Jean-Louis Gasset, et deuxième victoire pour l'OM. Auteur d'un match plein, malgré quelques inquiétudes, notamment défensives, l'équipe phocéenne a dominé son sujet à tous les niveaux : dans la possession – 58 % contre 42 % -, le nombre de tirs – 16 dont 4 cadrés contre 9 dont 2 cadrés -, la dangerosité – 2,43 xG contre 0,77 -, comme sur l'impression plus générale. Individuellement, les leaders que sont Geoffrey Kondogbia et Pierre-Emerick Aubameyang, pour citer deux joueurs décevants depuis le début de la saison, ont pris leur responsabilité. Le premier a régné en maître au milieu, en orientant le jeu phocéen depuis une position reculée, et en maintenant l'équilibre de l'équipe en phase offensive, tout en . Quant au numéro 10 de l'OM, un doublé (43e, 62e sur pen) a récompensé une prestation solide, avec des jambes pour le pressing et les retours défensifs comme pour les courses vers l'avant dans le demi-espace gauche. Satisfaisant, cela dit face à un adversaire de petit calibre.
⏱ 90’⎪#OMMHSC 4️⃣-1️⃣
+3️⃣ 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭𝐬 𝐚𝐮 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐞𝐮𝐫 🤝✅
🏁 Dominateurs ce soir face à Montpellier, nos Olympiens sortent 𝙫𝙖𝙞𝙣𝙦𝙪𝙚𝙪𝙧𝙨 de cette rencontre ! 🔥
📅 Rendez-vous le 02/03 à Clermont pour la 24ème journée de @Ligue1UberEats. pic.twitter.com/p5SrpSzJ4b
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) February 25, 2024
Mbemba, le dépassement de fonction permanent
Positionné en tant que défenseur axial droit, le Congolais, comme sous les plus heures d'Igor Tudor, a rendu une copie impressionnante offensivement. Si Chancel Mbemba a mis une bonne vingtaine de minutes pour régler la mire – ses premiers centres ont atteint le 3e poteau -, l'ancien joueur du FC Porto, très offensif, comme pour compenser l'absence de Jonathan Clauss, s'est signalé par une passe décisive subtil pour Pierre-Emerick Aubameyang (43e) depuis l'intérieur de la surface adverse. En feu en seconde période, le défenseur a multiplié les montées (56e, 57e), avant de lancer parfaitement en profondeur Ismaïla Sarr pour le 4e but (80e). A la 69e minute de jeu, Chancel Mbemba était le Marseillais avec le plus de ballons touchés de la rencontre (61). Qui dit mieux ?
Les Flops d'OM-Montpellier
Gigot, le guerrier maladroit
Cité en exemple par les supporters de l'OM pour son engagement, Samuel Gigot a été le symbole de la fébrilité défensive de l'OM, ce dimanche soir. L'ancien joueur du Spartak Moscou, amoureux du club phocéen durant son enfance, comme Iliman Ndiaye, a fait preuve d'une maladresse coupable sur l'ouverture du score montpelliéraine (4e). Le défenseur central a voulu dégager un ballon a priori peu dangereux mais sa chandelle a finalement lobé la défense phocéenne, avant que l'opportunité Musa Tamari ne place une tête dans les cages de Pau Lopez, impuissant. Si le Tricolore n'a pas tout raté – 1 interception, 2 récupérations -, son erreur, après celles de Jonathan Clauss contre le Shakhtar à l'aller et au retour, laisse penser que l'OM, face à des équipes de plus haut niveau que Montpellier ou le Shakhtar Donetsk, pourrait rapidement rentrer dans le rang, à cause d'individualités défaillantes. Et, de surcroît, le collectif marseillais a facilement été déséquilibré par les rares séries de passes du MHSC, ce dimanche. Le vrai test pour ce nouveau Marseille sera contre Villarreal (7 et 14 mars), d'abord, puis Rennes (17 mars) et le PSG (31 mars).
Montpellier, l'ambition fait défaut
Il a manqué beaucoup de choses au Montpellier de Michel Der Zakarian, ce dimanche, pour bousculer une équipe marseillaise dominante – 58 % à 42 % . Mais, en premier lieu, ce qui a fait défaut au 15e de Ligue 1, c'est l'ambition, et peut-être la conscience de pouvoir faire vraiment mal à l'Olympique de Marseille autrement que par des transitions offensives sur des pertes de balles. Equipe opportuniste, Montpellier aurait pu observer que le bloc phocéen était facilement déséquilibré par des attaques placées, et par des suites de passes simples et sans génie dans sa moitié de terrain. Or, le MHSC a principalement joué dans son propre camp, acceptant comme une fatalité la domination de Marseille. Pourtant, l'écurie de Laurent Nicollin a touché deux fois le poteau dans un match où elle n'a pas beaucoup cru pouvoir faire un résultat. Que ce serait-il passé si Montpellier avait vraiment eu de l'ambition ?