Le meilleur buteur de l’OM victime d’un “traitement indigne” !

Durant cette trêve internationale, plusieurs joueurs de l'Olympique de Marseille vont rejoindre leur sélection pour disputer des matchs amicaux. Ce n'est pas le cas de Pierre-Emerick Aubameyang, qui n'a pas été convoqué avec le Gabon.

Après avoir joué leur septième match en 25 jours face au Stade Rennais dimanche, les joueurs de l'OM vont pouvoir souffler. “Il y aura une régénération, beaucoup de régénération, car les organismes sont abimés. Ce groupe de joueurs qui a participé à ces 7 matches en 25 jours mérite de se reposer, de souffler et, surtout, de passer des moments avec leur famille. On a vécu un rythme effréné, avec beaucoup de mises au vert. Il faut s’aérer l’esprit“, avait confié Jean-Louis Gasset dans la foulée.

Les internationaux auront beaucoup moins le temps de recharger les batteries. Ils sont six à avoir été convoqué avec leur sélection respectives, mais ce n'est pas le cas de Pierre-Emerick Aubameyang, toujours écarté de la sélection gabonaise par Thierry Mouyouma. Dans les colonnes de La Provence, l'entourage du meilleur buteur marseillais a pointé du doigt le traitement réservé à l'attaquant.

“Le problème n'est évidemment pas sportif”

La réalité, c'est qu'ils ne se sont jamais parlé, que, depuis le début, le sélectionneur n'est jamais entré en contact avec lui, a confié l'un de ses proches au quotidien régional. Le problème n'est évidemment pas sportif. Le traitement que M. Mouyouma a réservé à Pierre-Emerick est indigne. C'est compliqué de les voir collaborer à l'avenir.

Cela fait plusieurs mois qu'Aubameyang n'a plus été appelé avec le Gabon et la donne ne semble pas prête de changer tant que Thierry Mouyouma sera en poste. En revanche, Iliman Ndiaye, Ismaïla Sarr et Pape Gueye seront bien présents avec le Sénégal alors que Jonathan Clauss (France), Azzedine Ounahi (Maroc) et Ulisses Garcia (Suisse) ont également été appelés par leur sélections respectives.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.