Netflix, la nouvelle charge de Chilavert sur Vinicius !

Il y a quelques jours, Vinicius Jr a craqué en conférence de presse au moment d'évoquer le racisme dont il est victime en Liga. José Luis Chilavert avait jugé de bon ton de lui conseiller de ne pas “être une pédale“. L'ex-gardien en a remis une couche dans la presse.

Lors du dernier rassemblement avec la Seleçao, Vinicius Jr s'était confié sur son mal-être vis-à-vis du racisme qu'il subit de manière trop régulière en Liga lorsqu'il évolue avec le Real Madrid. Des confessions qui l'avaient submergé d'émotions.

Dans la foulée, beaucoup avaient témoigné leur soutien à l'international brésilien. Pas l'ancien gardien de but de la sélection paraguayenne José-Luis Chilavert, qui avait opté pour l'insulte. “Du pain et des jeux, le premier à insulter et attaquer ses rivaux, c'est lui. Ne sois pas une pédale, le football est pour les hommes“, avait-il écrit sur son compte X. Sur les ondes de la radio Splendid AM, le portier passé par le RC Strasbourg a commenté ses propos et les a visiblement assumés.

“Devons-nous nous suicider ?”

Pourquoi ce que j'ai dit à Vinicius était-il si fort ? Pour avoir eu du bon sens ? Pourquoi pleure-t-il ? Il a dit qu'il voulait que les Noirs puissent vivre mieux, alors que devons-nous faire, nous les Blancs ? Devons-nous nous suicider ? De quoi s'agit-il ? Ne déformons pas les choses, a lancé Chilavert dans une tirade lunaire. Ce que j'ai publié, c'est que le football est une affaire d'hommes. Au Paraguay, quand on dit ‘ne sois pas une pédale', ce n'est pas du tout péjoratif. Les caméras de Netflix étaient là et il s'est mis à pleurer, que reste-t-il à un gars qui gagne 300 dollars et doit nourrir 4 enfants ? Il joue pour le Real Madrid. D'ailleurs, il est le premier à attaquer les adversaires.

Une sortie dont on se serait évidemment passée.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.