PSG : “Ils ont été merveilleux, surtout…”, Luis Enrique encense ses jeunes

Face à Clermont, Luis Enrique avait décidé de faire tourner dans les grandes largeurs en vue du quart de finale aller face au FC Barcelone. Passé proche de la défaite, le Paris Saint-Germain a arraché le point du nul en fin de match.

Le onze de départ du PSG a fait beaucoup parler, surtout chez les équipes qui jouent le maintien. “C'est un absolu manque de respect pour le championnat de France, il n'y a rien à ajouter, a notamment lancé Jean-Marc Roussier, le président du Havre. On est dans un championnat avec Clermont, Metz, Lorient, Nantes. Toutes ces équipes qui ont joué Paris n'ont pas eu la chance incroyable d'avoir l'équipe B ou C.” Roussier a été imité par Lazlo Bölöni ce dimanche.

Luis Enrique, de son côté, n’a que faire de l’image renvoyée par ses compositions et se concentre évidemment sur les prochaines échéances de son équipe, alors que le titre en Ligue 1 est déjà joué. “Mon objectif était de trouver un onze compétitif. Il y avait des joueurs concentrés sur ce match. On a été derrière au score, on a eu cette malchance d'encaisser ce but contre une bonne équipe de Clermont. Mais je suis content de l'attitude et du caractère de mes joueurs“, expliquait le technicien ibérique en conférence de presse.

“Nous voulons qu’ils soient importants”

Il a d’ailleurs tenu à féliciter ses jeunes du centre de formation, et plus particulièrement Senny Muyulu. “Je tiens à les féliciter parce qu'ils ont été merveilleux, surtout Mayulu, il a marqué un beau but, c'est dommage qu'il ait été refusé. Je les félicite. Ils sont de la maison, ils sont des nôtres. Nous voulons qu'ils soient importants.

Place désormais à la double confrontation face au FC Barcelone pour le PSG. Les coéquipiers de Kylian Mbappé ne disputeront pas de match de championnat entre le match aller et le match retour. La LFP a décalé le déplacement à Lorient au 24 avril prochain.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.