Papin estime que l’OM devient une référence dans un domaine

Après avoir bouclé les deux dernières saisons sur le podium, l’Olympique de Marseille a reculé dans la hiérarchie lors de cette campagne 2023-2024. Malgré tout, Jean-Pierre Papin a expliqué que le club était en progrès dans certains secteurs.

Huitième de Ligue 1 au terme de la 38ème journée de championnat, l’OM a obtenu son pire classement depuis la saison 2015-2016. La demi-finale d’Europa League n’a pas suffi à compenser cet exercice raté et les dirigeants marseillais devront prendre les bonnes décisions durant le mercato estival pour relancer la machine.

Le club provençal a malgré tout pu retrouver le sourire avec le succès des U19 en finale de la Coupe Gambardella samedi soir. Les minots se sont imposés 4-1 face à Nancy en marge de la finale de la Coupe de France. À cette occasion, Jean-Pierre Papin en a profité pour souligner les gros progrès de la formation marseillaise depuis plusieurs années.

“En train de devenir un centre de formation de référence”

On a de très bons jeunes qui aspirent à jouer plus haut, a expliqué le Ballon d’Or 1991. Dans la réserve, il y en avait déjà trois ou quatre qui pouvaient mettre le pied à l’étrier immédiatement. Et dans l’équipe qui joue la Gambardella, il y en a cinq ou six qui pointent le bout de leur nez déjà. Marc Otero et Yann Daniélou ont réalisé un travail exceptionnel. Ils ont tout réorganisé, ils ont mis beaucoup de rigueur. Ils ont tout séquencé, l’excellence prime. Et beaucoup de joueurs sont d’origine marseillaise, c’est aussi une excellente chose. Cela montre que nous commençons aussi à avoir des jeunes en formation qui vont très bien. On est en train de devenir un centre de formation de référence, c’est l’objectif. On met en avant la jeunesse marseillaise qui est brillante.

Longtemps loin derrière les autres clubs de l’élite, l’OM est en train de rattraper son retard dans un secteur primordial pour les formations de Ligue 1, un championnat connu pour exporter ses jeunes dans les plus grandes écuries.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.