Alain Giresse est dépité par la situation actuelle des Girondins de Bordeaux. L’ancien milieu de terrain appelle à sauver le club par n’importe quel moyen.

Les Girondins de Bordeaux ont renoncé à faire appel devant la DNCG. Ils acceptent donc leur relégation en National 1. Le club avait besoin de 42 millions d’euros pour financer son budget Ligue 2, la saison prochaine. Un montant que son propriétaire n’était pas en mesure d’investir.

Dans les colonnes de L’Équipe, Alain Giresse s’est exprimé sur la situation : « On est inquiets, suspendus à la situation. C'est plus que compliqué, c'est dangereux. On peut refaire le monde mais ça ne va rien changer. Il me reste quoi, là ? Les yeux pour pleurer. La dégringolade, elle est là. On est tous touchés car c'est mal embarqué. C'est d'une tristesse infinie », a-t-il confié.

“J'ai pu faire ma vie sportive, connaître des succès, grâce aux Girondins”

L’ancien milieu de terrain n’en reste pas moins attaché aux couleurs girondines : « Je me sens concerné et impuissant. Mais cela ne me détournera pas de ce que je ressens pour ce club. Moi, ce que je connais, ce sont les couleurs Marine et Blanc. Ce que j'ai connu, c'est éternel. Je suis venu gosse et j'ai pu faire ma vie sportive, connaître des succès, grâce aux Girondins. »

Giresse ne pensait pas cette situation possible : « C'est triste, décevant, inimaginable… Tout… Un club peut avoir des hauts et des bas. On a joué pour éviter de descendre. Mais là, on a dépassé ce cadre. On est dans le très, très bas. Je ne pensais pas que ça puisse arriver aux Girondins. » Il appelle désormais les dirigeants bordelais à tout faire pour sauver l’institution : « Que le club reste debout. Quand on est debout, on est toujours vivant. Alors que quand on est rayé de la carte… Sauvons le club, à n'importe quel niveau. »

Alain Giresse a défendu la tunique au scapulaire à 592 reprises (pour 181 buts), entre 1970 et 1986.