OM : Benatia a vendu un objectif improbable aux recrues

Conseiller de Pablo Longoria, Mehdi Benatia a pris les rênes du mercato de l'Olympique de Marseille durant l'intersaison. Un mercato particulièrement animé avec plusieurs arrivées prestigieuses telles que celle de Mason Greenwood ou encore Pierre-Emile Hojbjerg.

À la surprise générale, l'OM, pourtant absent des Coupes d'Europe pour la saison à venir, est parvenu à convaincre Roberto De Zerbi de rallier la cité phocéenne, alors que le technicien italien était pourtant courtisé par Manchester United et le Bayern Munich. Naturellement, la signature de l'ancien coach de Brighton a fait souffler un vent d'optimiste en Provence et le recrutement qui a suivi s'est révélé assez ambitieux.

Certains joueurs débarquent d'ailleurs avec le couteau entre les dents, à l'image d'Ismaël Koné. “Mon objectif est clair : amener Marseille au plus haut niveau possible. Comme vous le savez tous, pour moi, c'est un club qui doit viser à gagner la Ligue 1 chaque année. Mon objectif est clair : amener le club au sommet et faire les choses correctement. Nous formons déjà un bon groupe. Nous progressons bien et apprenons rapidement. Donc, l'objectif est clair, vraiment très clair“, a-t-il martelé durant sa conférence de presse de présentation.

L'OM déjà prêt à concurrence le PSG ?

Et pour cause, si l'on en croit les informations obtenues par nos confrères de L'Equipe, Mehdi Benatia, qui a dirigé le recrutement sous la supervision de Pablo Longoria cet été, se serait montré particulièrement ambitieux lors de ses échanges avec les futures recrues. Le dirigeant marocain aurait ainsi “vendu un objectif (le podium) et une possibilité : le titre de champion“, explique le média.

Viser le podium semble être un objectif plus raisonnable pour l'OM. Même si l'arrivée de Roberto De Zerbi, qui a réussi partout où il est passé lors de ses dernières expériences, incite à l'optimisme, rien ne dit que les Phocéens seront capable de lutter avec les meilleurs dès les premiers mois de compétitions.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.