Mardi, l'Olympique de Marseille a officialisé la signature d'Elye Wahi, sa 9e recrue de l'été. Et les dirigeants phocéens, décidément très actifs sur ce mercato, n'ont pas fini leurs emplettes.

Ce n'est pas un secret en effet, l'OM recherche au moins un milieu de terrain, un ailier gauche (Tidiam Gomis de Caen et Jonathan Rowe de Norwich sont ciblés), voire un latéral droit (Kiliann Sildillia). Mais Pablo Longoria, Mehdi Benatia et leurs équipes pourraient également devoir se pencher sur un autre poste ! En effet, Faris Moumbagna s'est gravement blessé au genou droit samedi à Brest (5-1) et risque de passer plusieurs mois loin des terrains, laissant Wahi comme seul avant-centre à disposition de l'entraîneur Roberto De Zerbi (même si le polyvalent Mason Greenwood peut aussi jouer en pointe).

Ce scénario est forcément de nature à inquiéter les dirigeants olympiens, qui commencent par conséquent à “envisager sérieusement” de recruter à ce poste, révèle le journal La Provence ce dimanche. Selon la même source, un problème va toutefois se poser : l'OM a déjà dépensé près de 85 millions d'euros pour réaliser son imposant mercato et doit désormais débloquer des fonds pour poursuivre ses achats.

Une obligation s'impose avant de recruter

Autrement dit, avant d'espérer voir débarquer un avant-centre supplémentaire, les Marseillais vont devoir dégraisser et réaliser une à deux ventes. Plus que Samuel Gigot, Jordan Veretout ou encore Chancel Mbemba, qui représentent des dossiers compliqués et qui ne devraient pas rapporter une immense fortune, l'OM mise sur deux éléments pour renflouer les caisses. D'une part, le défenseur central Bamo Meïté, dont le prix a été fixé à 30 millions d'euros, et d'autre part le milieu offensif Amine Harit, très en vue contre Brest et évalué à 15 millions d'euros par le site spécialisé Transfermarkt. Le bon déroulement de la fin du mercato marseillais passera sauf miracle par la vente d'au moins un de ces deux éléments.