Dans un article traitant de la violence dans les stades et centré sur les groupes Ultras des clubs, Marca s'est penché sur les supporters les plus “dangereux”. Visiblement, les fans de l'Olympique de Marseille et du Paris Saint-Germain ne jouissent pas d'une bonne réputation en Espagne.

Depuis plusieurs années, la violence est de plus en plus présente dans les tribunes des stades européens. Dans certaines régions, elle se matérialise par du racisme à l'encontre des acteurs, alors que dans d'autres, elle prend la forme d'affrontements entre groupes de supporters ou d'agression envers les joueurs, comme on a pu le voir en Ligue 1 avec les cas Dimitri Payet à Nice ou Fabio Grosso à Marseille notamment. Pour contrer ce phénomène, les interdictions de déplacements sont monnaie courante en France, mais elles ne semblent pas suffisantes pour endiguer le problème.

En Espagne, La Liga est également confrontée à ces phénomènes. Vinicius Jr a répété à maintes reprises avoir été pris pour cible et victime d'insultes à caractère raciste. Plus récemment, Thibaut Courtois a été visé par des jets de projectiles de la part des supporters de l'Atlético Madrid, son ancien club. Nos confrères de Marca se sont intéressés à ce phénomène et ont notamment évoqué les cas de l'OM et du PSG.

“La France, l'un des pays où les Ultras ont le plus de pouvoir”

Très critique envers les problèmes qui touchent l'Espagne, le quotidien étend son analyse à l'Europe et se focalise notamment sur la France, que le média décrit comme “l'un des pays où les Ultras ont le plus de pouvoir“. Pour Marca, le “foyer” se trouve à Marseille.

L'image des groupes de supporters phocéens est visiblement très négative de l'autre côté des Pyrénées, notamment après l'épisode Marcelino.

“Leur simple présence est un motif d'alerte lorsqu'ils se déplacent. Ils ont également plusieurs scandales à leur actif. Pour démontrer le poids qu'ils ont, il suffit de voir comment ils ont poussé Marcelino dehors en 2023“, écrit le journal.

Les Ultras de l'OM et du PSG sont d'ailleurs mis dans le même panier. “Dans le cas de Marseille ou du PSG, ce sont des bandes organisées, des gens avec un passé et vraiment douteux.”

Durant la première phase de Ligue des Champions, le PSG ne se déplace pas chez une formation de Liga puisqu'après avoir reçu Gérone (1-0), les hommes de Luis Enrique accueilleront l'Atlético Madrid au Parc début novembre. L'Espagne peut souffler.