Pep Guardiola s'est exprimé sur son avenir, ce vendredi, et son aventure à Manchester City semble toucher à sa fin. Top Mercato réfléchit à la suite de la carrière de l'entraîneur espagnol.

Le départ du directeur sportif Txiki Bergiristain est acté. Grand ami du coach, le dirigeant va quitter ses fonctions chez les Cityzens à la fin de la saison, pour laisser la place à Hugo Viana. Alors que Ruben Amorim est cité pour prendre la suite, l'ancien entraîneur du FC Barcelone a dit vouloir prendre une décision “dès que possible”, tout en assurant qu'une “partie” de lui-même s'en allait avec Txiki Bergiristain.

“C'est un ami qui s'en va, l'architecte de l'une des meilleures équipes de l'histoire de Barcelone. (…) Il me manquera pour sa confiance, surtout dans les mauvais moments, parce qu'il m'a permis d'être incroyablement équilibré dans mon travail. Quand les choses n'allaient pas bien et que je voulais tout détruire, il m'a toujours dit de me calmer. Il m'a beaucoup aidé à Barcelone et ici.”

S'il ne faut pas tirer de conclusion hâtive, Pep Guardiola semble plus proche du départ que de la poursuite de son aventure à Manchester City. La question est maintenant de savoir ce que l'Espagnol peut faire après son incroyable aventure en Angleterre.

Un avenir à la Jürgen Klopp

Et si l'Espagnol imitait son meilleur ennemi, Jürgen Klopp ? Après de nombreuses années éprouvantes à Liverpool, l'Allemand de 57 ans a pris la décision, surprenante et controversée, de rejoindre la galaxie Red Bull, en qualité de Directeur mondial du football. Le coach passé par Dortmund aura donc un œil sur toutes les équipes Red Bull, comme Leipzig ou Paris FC.

Un tel avenir est donc en théorie possible pour Pep Guardiola. Et si, par exemple, ce dernier restait dans l'environnement de Manchester City, en prenant un poste dans la direction du City Group, et donc en s'investissant dans la politique globale de Troyes ou Gérone ?

Une sélection, oui… mais pas l'Espagne !

L'entraîneur a révélé à plusieurs reprises son intérêt pour une équipe nationale. Récemment, le coach a été cité du côté de l'Angleterre, avant que Thomas Tuchel soit nommé à la tête des Three Lions. Ouvert, Pep Guardiola avait indiqué pouvoir prendre une nation pour jouer la Coupe du monde ou la Copa America, ce qui laisse une possibilité au Brésil, à l'Argentine voire au Chili – comme son mentor, Marcelo Bielsa. Mais : et l'Espagne alors ?

Selon un chroniqueur du Daily Mail, cette destination serait exclue, à cause notamment de la position de Pep Guardiola sur l'indépendance de la Catalogne. Mais pour toutes les autres grandes nations du football, une arrivée semble envisageable – sauf en équipe de France, où après Zinédine Zidane, Didier Deschamps trouverait bien le moyen de repousser cette fois-ci une éventuelle candidature de l'Espagnol.

À l'assaut de la Serie A

Il ne manque qu'un seul championnat majeur au tableau de chasse de l'entraîneur de 53 ans : la Serie A. Après la Liga (FC Barcelone), la Bundesliga (Bayern Munich) et la Premier League (Manchester City), Pep Guardiola pourrait compléter son parcours avec l'Italie. Plusieurs arguments laissent penser que c'est possible.

D'une part, le coach des Cityzens a manifesté son intérêt pour ce championnat en tant que joueur, en y passant deux ans, de 2001 à 2003 – Brescia, AS Roma. Ensuite, dans une vidéo publiée récemment par Luca Toni, il a été possible de constater que l'intéressé parle italien – avec la gestuelle typique en prime -, ce qui est toujours un atout pour s'intéresser à un championnat et s'y acclimater.

Reste à voir où Pep Guardiola pourrait atterrir : la Juventus, qui vient de démarrer un cycle avec Thiago Motta, semble exclue, comme l'Inter a priori, puisque Simone Inzaghi fait un travail remarqué. Mais pour l'AS Roma d'Ivan Juric ou l'AC Milan du contesté Paulo Fonseca, la porte semble entrouverte.

Une destination exotique

En tant que joueur, Pep Guardiola a joué dans des formations prestigieuses – FC Barcelone, AS Roma -, mais l'ancien milieu défensif n'a pas hésité à aller dans des destinations surprenantes – Brescia – ou reculée – Dorados de Sinaloa au Mexique, Al-Ahli SC au Qatar. Depuis le début de sa carrière d'entraîneur, l'ex-international (47 sélections) n'est pas dans cette optique, avec des clubs majeurs à son actif – Barça, Bayern Munich, Manchester City.

Mais Pep Guardiola pourrait innover, en tentant de se ressourcer dans un club avec une moindre pression. L'intéressé pourrait par exemple retourner au Qatar, pour une pige dans un club majeur du pays, ou tenter le saut en Amérique du Nord, plus précisément en MLS, où se trouvent Lionel Messi, Jordi Alba et Sergio Busquets (Inter Miami). Enfin, la piste de l'Arabie saoudite vient naturellement à l'esprit.

Top Mercato vote néanmoins pour un départ en Serie A : c'est assurément la perspective la plus emballante !