Plusieurs coups durs pour le RC Lens face à l’OM

Après la trêve internationale, le RC Lens accueillera l'Olympique de Marseille dans le cadre de la 12ème journée de Ligue 1. Pour ce choc, les Sang et Or seront privés de plusieurs éléments importants.

Malgré une honorable 7ème place au classement, le RC Lens est dans le dur. Les hommes de Will Still restent sur deux défaites consécutives, dont une lors du derby face au LOSC, et n'ont remporté qu'un seul de leurs neuf derniers matchs toutes compétitions confondues. Brice Samba estimait récemment que l'efficacité offensive était le point faible des Lensois. Difficile de lui donner tort puisque les Sang et Or possèdent la 16ème attaque de Ligue 1 avec seulement 9 buts inscrits.

Mais c'est peut-être défensivement que les coéquipiers de Facundo Medina pourraient souffrir face à l'OM après la trêve internationale. En effet, deux titulaires de la défense seront absents pour cause de suspension : Abdukodir Khusanov, expulsé contre le Paris Saint-Germain le week-end dernier, et Jonathan Gradit, pour une accumulation de 3 cartons jaunes.

“Je n'ai pas eu d'explication des arbitres, je trouve ça dommage”

Mais les Lensois devront également se débrouiller sans leur chef d'orchestre, Will Still, qui a lui aussi, reçu un 3ème avertissement en moins de 10 rencontres et devra donc s'asseoir en tribune. S'il n'a pas contesté le rouge infligé à son défenseur, le technicien belge a regretté en revanche le manque de communication avec le corps arbitral.

Le carton rouge ? On m'a dit que ça pouvait se donner, je l'accepte, pas de problème. On ne va pas se prendre la tête là-dessus. Les tensions ? Je sais que j'exagère parfois, que je m'emporte un peu, que je gesticule dans l'excitation du match. Je n'ai pas eu d'explication des arbitres, je trouve ça dommage“, avait-il confié après la défaite au Parc des Princes.

Avant de penser à la réception des Olympiens, Lens devra d'abord tenter de rebondir face aux Canaris ce week-end. Les Nordistes pointent actuellement à six points du podium.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.