Malgré le soutien du club et de son président Nasser Al-Khelaïfi, Luis Enrique est vivement ciblé par les critiques ces dernières semaines en raison des résultats très moyens du Paris Saint-Germain. Son côté trop autoritaire lui est notamment reproché.
Il y a quelques jours, on apprenait que Luis Enrique avait promis du changement à son groupe au niveau de sa manière de manager. Face à son groupe, il aurait déclaré être prêt à lacher du lest, comme le rapportait RMC. Cette attitude aurait également terni les relations entre le coach asturien et le directeur sportif du club, Luis Campos. Il y aurait même de l'eau dans le gaz entre les deux hommes, principalement en raison de divergences importantes en ce qui concerne la gestion du groupe.
L'ancien sélectionneur de l'Espagne est-il capable de changer quelque peu sa nature et de s'adoucir ? Peut-il également se montrer moins borné tactiquement ?
“Il faut s'adapter à Enrique ou partir”
Dans Téléfoot ce dimanche, Bixente Lizarazu a répondu par la négative. Le consultant s'est remémoré son passage sur le banc de la Roja pour appuyer sa théorie.
“Si je crois qu'il peut être plus flexible ? Non, pas du tout. Pour l'avoir suivi avec l'Espagne, sans remonter à ce qu'il a fait avec le Barça, mais avec l'Espagne, c'était la même chose, c'était le boss et le chef. Son équipe joue à sa façon et les joueurs sont des pions interchangeables. Et sa méthode n'a pas changé. On aura toujours le même Luis Enrique. Qu'il s'adapte à la qualité de ses joueurs, non je n'y crois pas trop. Il faut s'adapter à Enrique ou partir“, a-t-il lâché sur les antennes de TF1.
« Luis Enrique est quelqu’un qui est très sincère. »
Le capitaine du PSG Marquinhos évoque les qualités de son entraîneur Luis Enrique notamment sa sincérité et sa proximité avec le groupe. @BarniaudSeb pic.twitter.com/y9zPxf5DWB
— Téléfoot (@telefoot_TF1) December 8, 2024
Pour la première fois depuis Carlo Ancelotti, le PSG a trouvé un entraîneur qui tient son groupe et dispose d'un vrai pouvoir de décision. Malheureusement, “Lucho” est sans doute un peu dans l'excès, humainement et tactiquement.