PSG : Lizarazu doute de la sincérité de Luis Enrique

Malgré le soutien du club et de son président Nasser Al-Khelaïfi, Luis Enrique est vivement ciblé par les critiques ces dernières semaines en raison des résultats très moyens du Paris Saint-Germain. Son côté trop autoritaire lui est notamment reproché.

Il y a quelques jours, on apprenait que Luis Enrique avait promis du changement à son groupe au niveau de sa manière de manager. Face à son groupe, il aurait déclaré être prêt à lacher du lest, comme le rapportait RMC. Cette attitude aurait également terni les relations entre le coach asturien et le directeur sportif du club, Luis Campos. Il y aurait même de l'eau dans le gaz entre les deux hommes, principalement en raison de divergences importantes en ce qui concerne la gestion du groupe.

L'ancien sélectionneur de l'Espagne est-il capable de changer quelque peu sa nature et de s'adoucir ? Peut-il également se montrer moins borné tactiquement ?

“Il faut s'adapter à Enrique ou partir”

Dans Téléfoot ce dimanche, Bixente Lizarazu a répondu par la négative. Le consultant s'est remémoré son passage sur le banc de la Roja pour appuyer sa théorie.

Si je crois qu'il peut être plus flexible ? Non, pas du tout. Pour l'avoir suivi avec l'Espagne, sans remonter à ce qu'il a fait avec le Barça, mais avec l'Espagne, c'était la même chose, c'était le boss et le chef. Son équipe joue à sa façon et les joueurs sont des pions interchangeables. Et sa méthode n'a pas changé. On aura toujours le même Luis Enrique. Qu'il s'adapte à la qualité de ses joueurs, non je n'y crois pas trop. Il faut s'adapter à Enrique ou partir“, a-t-il lâché sur les antennes de TF1.

Pour la première fois depuis Carlo Ancelotti, le PSG a trouvé un entraîneur qui tient son groupe et dispose d'un vrai pouvoir de décision. Malheureusement, “Lucho” est sans doute un peu dans l'excès, humainement et tactiquement.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.