Mercato Rennes : comment pouvoir enfin lutter avec les meilleurs en 2025/2026 ?
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Nommé entraîneur du Stade Rennais fin janvier, Habib Beye a apporté beaucoup de positif, et permis aux Bretons de remonter de la 16e à la 10e place du classement. Néanmoins, la déroute 4-1 contre Lyon samedi à l'occasion de la 31e journée de Ligue 1 a rappelé un point très problématique : les difficultés rennaises face aux “gros”.
C'est simple, depuis l'arrivée de Beye, Rennes a pu tranquillement assurer le maintien en prenant en moyenne 2,6 points par match contre les équipes de la 2e partie du classement de la Ligue 1 (6 victoires, une défaite). En revanche, face aux formations de la première partie de tableau, c'est une autre histoire puisque le SRFC n'a pris que 0,6 point en moyenne par match face à elles (une victoire, 4 défaites) !
Désireux de revenir au contact des meilleurs et d'être capable d'exister en première partie de tableau la saison prochaine, Rennes et Beye doivent donc impérativement trouver des solutions pour remédier à ce problème. Après avoir déjà investi près de 75 millions d'euros lors du mercato d'hiver, le SRFC devra-t-il à nouveau dépenser massivement l'été prochain ?
Un problème de mental pour Beye
D'après Beye, la réponse est plutôt non. Au terme de la défaite contre l'OL, l'entraîneur breton a simplement demandé du temps pour retrouver un meilleur mental et soigner les têtes.
“Ce n’est pas le même Rennes qu’il y a deux ans, ou que vous avez connu par le passé. C’était un Rennes en énorme souffrance, qui avait perdu huit fois sur les douze matches précédents quand on est arrivé. On a réaligné les choses, mais vous ne pouvez pas tout changer, car il y a encore des traumatismes présents“, a ainsi nuancé l'ex-international sénégalais en conférence de presse.
“Hâte de tout reprendre à zéro cet été… “,a abondé le milieu de terrain Seko Fofana, dans des propos relayés par le journal Ouest-France.

L'attaque, priorité du mercato
Néanmoins, au-delà de ce constat sur le mental, l'arrivée de recrues à plusieurs postes semble indispensable pour permettre au SRFC d'avoir les armes suffisantes pour lutter à nouveau pour une qualification européenne. La première urgence sera évidemment l'attaque, un secteur dans lequel les 26,5 millions d'euros investis en janvier semblent avoir été gaspillés : Kyogo Furuhashi a disparu des radars, Kazeem Olaigbe est encore trop inconstant et Mousa Al-Tamari est loin de reproduire les performances accomplies à Montpellier. Le Jordanien enchaînait samedi une troisième titularisation consécutive et il a été fantomatique. La différence avec Ludovic Blas, entré à sa place à la mi-temps, a été très douloureuse pour lui…
Alors que le cas Arnaud Kalimuendo, qui semble promis à un départ, représentera l'un des dossiers chauds de l'été, Kader Meïté a marqué samedi son 2e but consécutif et fait office de solution de remplacement interne. Mais le SRFC ne pourra pas raisonnablement miser sur seulement deux joueurs pour mener son attaque la saison prochaine : Blas et un gamin de 17 ans… Récemment, le nom d'Hamza Igamane, cible de l'OM aux 15 buts cette saison avec les Glasgow Rangers, a circulé.

Une défense et un milieu qui interrogent
Lilian Brassier, Anthony Rouault, Jérémy Jacquet et même Brice Samba ont globalement été encensés pour leur apport en défense depuis leur arrivée en janvier. Samedi, pourtant, tous ont déçu face aux Gones et ce n'est pas la première fois que cela se produit face à une grosse écurie. Beye et le futur directeur sportif, Loïc Désiré, devront donc se poser les bonnes questions dans ce secteur qui pourrait aussi enregistrer le départ du latéral gauche titulaire Adrien Truffert, qu'il faudra remplacer en trouvant a minima un concurrent au prometteur Mahamadou Nagida.
Une grosse réflexion aura lieu aussi concernant le milieu de terrain. Composé d'Azor Matusiwa, de la révélation Djaoui Cissé et de Seko Fofana, ce secteur se révèle fort face aux faibles mais limité contre des oppositions plus relevées. Pas parvenu à enfiler le costume de leader attendu ni à retrouver son volume de jeu impressionnant de ses années à Lens, Fofana laisse notamment sur sa faim. Difficile enfin de savoir ce qu'il adviendra d'Ismaël Koné, cantonné à un rôle de remplaçant mais dont le maintien en L1 devrait déclencher la levée de l'option d'achat de 14 millions d'euros auprès de l'OM. L'arrivée d'au moins un élément capable de renforcer la concurrence semble souhaitable dans ce secteur.
