Bien qu'il ait aujourd'hui vingt-neuf ans, Samir Nasri traîne une réputation de sale gosse. Il faut dire qu'à Marseille, il avait été accusé d'harcèlement par Mathieu Valbuena. En équipe de France, les sélectionneurs successifs ont mise en doute sa capacité à s'intégrer dans un effectif. Enfin, l'histoire récemment rapportée par William Gallas n'a pas amélioré son image.

Dans les colonnes d'Onze Mondial, le milieu défensif a tenté de se défendre : “Ça me fait mal uniquement lorsque ça touche ma famille. Une racaille…. Pfff, mais c'est normal, c'est la presse ça. J'ai insulté un gars qui a la carte de presse. Donc forcément, tous ses confrères ont été solidaires… Allez, on va parler sérieusement. L'Équipe aujourd'hui, c'est le seul quotidien sportif en France. Ils ont le monopole. Donc, si je ne parle pas à L'Équipe, je me mets à dos le seul journal sportif du pays. Et je n'aurai jamais un bon papier de leur part. Ça se passe comme ça dans le monde du foot. Tu ne parles pas avec eux, t'es en guerre ouverte contre eux. S'ils écrivent que je suis une “racaille”, c'est que je ne veux pas leur parler et que je leur ai dit : “ferme ta gueule”. Après ça, la perception que les gens ont de toi, elle change forcément”, a-t-il confié.