Dernier nom en date qui circule du côté de l’Olympique de Marseille sur ce mercato, le milieu de terrain Ruslan Malinovskyi ne sera pas retenu par l'Atalanta Bergame.

Présent ce samedi en conférence de presse, l’entraîneur de la Dea, Gian Piero Gasperini, a gentiment montré la sortie à l’international ukrainien. «Malinovskyi est arrivé en juillet 2019 comme milieu et a bien réussi à s'adapter dans un rôle d'attaquant qui n'était pas le sien. Mais il est logique que l'Atalanta recherche un joueur plus adapté à son jeu», a ainsi glissé l’Italien. Une façon polie de dire que le technicien ne compte plus sur le natif de Jytomyr, jamais vraiment parvenu à s’imposer comme un titulaire indiscutable.

Ce discours constitue évidemment une bonne nouvelle pour l’OM. Mais, pourtant, rien n’est facile en coulisses. En effet, l’arrivée de Malinovskyi a plus ou moins été conditionnée au départ de l’ailier Cengiz Ünder vers l'Atalanta dans le sens inverse. Or, pour l’instant, le Turc, acheté définitivement pour un peu plus de 8 millions d’euros cet été, ne se montre pas forcément très emballé à l’idée de quitter la Canebière, là où il se plaît. Dans le sens inverse, Malinovskyi, lui, serait davantage ouvert à une arrivée à l'OM.

La balle est dans le camp d'Ünder

Mais il s’agit bien d’un deal global entre les deux écuries et celui-ci reste donc compliqué. Reste que le temps pourrait jouer en faveur de l’OM si l’Atalanta veut vraiment trouver un point de chute pour Malinovskyi. A condition évidemment qu’aucun autre prétendant ne s’immisce dans ce dossier. Pour assurer ses arrières, le vice-champion de France en titre s’est aussi penché sur le milieu de l'Hellas Vérone, Antonin Barak, déjà dirigé par le coach marseillais Igor Tudor la saison passée. Reste que cette option est coûteuse et donc pas forcément plus évidente…