L’arbitrage de Clément Turpin n’a pas fait l’unanimité, lors de PSG-OM (1-0). Eric Di Meco, Daniel Riolo et Jérôme Alonzo s’en sont notamment pris à l’homme en noir.

L’OM s’est incliné 0-1 face au PSG au terme d’un match spectaculaire, dimanche soir. Le scénario du match aurait toutefois pu être très différent si Clément Turpin avait sifflé un penalty. Plusieurs consultants et journalistes ont regretté ses choix.

Sur RMC Sport, Eric Di Meco a fait part de sa colère. L’Avignonnais a estimé que le natif d’Oullins était devenu « le gendre idéal de l’arbitrage français », celui qu’on n’avait « pas le droit de contester ». L’ancien défenseur pense que la VAR n’ose pas intervenir « quand il y a Turpin sur le terrain ». Et de conclure : « Ça, c’est un problème, parce que ce n’est pas la première fois. C’est difficile à vérifier, mais c’est ma thèse. Le petit prince de l’arbitrage français, qui est le mieux noté et qui va faire les grandes compétitions, on ne peut pas aller contre lui. » Un avis partagé par Daniel Riolo, pourtant supporter du PSG : « C’est un autre arbitre, je suis persuadé qu’on l’appelle, qu’il va voir le ralenti et il siffle peno. Là, Turpin, il ne veut pas qu’on le fasse chier avec ça. »

“J'aurais aimé que ses assistants du VAR l'interpellent”

Jérôme Alonzo, qui a défendu les couleurs de l’OM et du PSG, a aussi contesté les décisions de l’arbitre du Classique : “J'aurais aimé que ses assistants du VAR l'interpellent sur la main (de Nordi Mukiele, NDLR). Ça se siffle ou pas, et je pense que dans les deux cas, il n'y a pas scandale. Je la siffle, mais je vais voir les images. Quant au tirage de maillot sur Jonathan Clauss, il est évident. Il est presque trop honnête sur l'action, car s'il tombe, il y a penalty et carton rouge », a-t-il signalé à La Provence.

La VAR n’a pour l’instant pas réussi à changer les habitudes : les Classiques donnent souvent lieu à des polémiques sur l’arbitrage. L’OM aura certainement à cœur de se rattraper lors du match retour.