OL : Molina émet de gros doutes sur Textor
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Romain Molina ne pense pas que la vente de l’OL soit une bonne nouvelle pour les supporters lyonnais. Le journaliste a dénoncé l’amateurisme affiché par les dirigeants rhodaniens dans les négociations.
Questionné par Le Quotidien du Sport, Romain Molina a confié son scepticisme concernant la possible vente de l’OL à John Textor. Le journaliste d’investigation espère tout simplement « que le rachat de l’OL ne se fera pas avec ce monsieur ». Et pour cause, les fans lyonnais vont selon lui « au-devant de grandes désillusions ». Il pense que les discussions actuelles sont « à mille lieux » du plan initial. Et l’homme d’affaires aurait recours à des prêts, qu’il faudra ensuite rembourser…
« Textor embobine les gens »
John Textor serait en outre au centre d’affaires juridiques qu’il n’aurait pas réglé : « Je suis très intéressé de savoir comment cela va se terminer. Il ne faut pas oublier ce qu’il s’est passé à Benfica, au Sporting, il a essayé de racheter plein de clubs comme ça. C’est un très bon communicant. Ce qui me choque, c’est la position de l’OL. Il a une affaire qui n’est pas terminée le concernant, c’est lunaire que Lyon ne soit pas au courant de ça », a-t-il signalé. Et de conclure : « Le niveau d’amateurisme de Lyon, je n’ai même pas de mots. Textor n’est pas là pour le “beautiful game”, il embobine les gens. C’est un vendeur de rêve. »
Il a fait la même à Benfica en terme de communication.
Un bon rachat, c’est un rachat discret. Tu as l’argent, tu rachètes, point.
Quand ça s’éternise, c’est comme GACP à l’époque avec Bordeaux. La suite, on la connaît. https://t.co/yH0Bo7jznS
— Romain Molina (@Romain_Molina) October 20, 2022
La vente du club lyonnais met en tout cas plus de temps que prévu. Initialement programmée en septembre, elle a été reportée plusieurs fois. Par le passé, John Textor a donc bien tenté, sans succès, de racheter le Sporting CP et le Benfica Lisbonne. Un nouvel échec dans les négociations contrarierait certainement Jean-Michel Aulas, qui se retrouve coincé par rapport aux actionnaires qui souhaitent vendre leurs parts (IDG Capitals et Pathé). Un couac aurait certainement des répercussions sur le budget lyonnais pour les prochains mercatos.