Devant les médias, Antoine Griezmann a évoqué son excellent début de Coupe du monde avec l'équipe de France. À deux jours du 8e de finale contre la Pologne, l'attaquant des Bleus repositionné au milieu de terrain lors de cette compétition, est apparu tout sourire.

Alors que son but contre la Tunisie (0-1) a été refusé à tort par l'arbitre de la rencontre, l'international français entend bien retrouver le chemin des filets rapidement. Ce serait forcément une bonne nouvelle pour l'équipe de France mais le principal intéressé n'en fait pas une obsession, loin de là. “J'ai eu les occasions pour marquer. J'ai raté mon geste face au Danemark. Je suis moins proche de la surface, il me manque peut-être ce but. Je ne me prends pas la tête par rapport à cela. L'équipe a besoin de moi dans le cœur du jeu, dans la relation attaque-défense. Je ne vais pas me casser la tête. Je vais essayer de mettre les attaquants dans les meilleures dispositions plutôt que d'être à la finition”, a confié le joueur de l'Atlético Madrid.

Une approche différente

Interrogé ensuite sur son approche de cette compétition, Griezmann a reconnu que son expérience lui permettait de savourer encore plus ces moments privilégiés. “Oui c'est différent de 2014 et 2018. Je le racontais à Guendouzi et Veretout. Ce qu'ils ont senti contre la Tunisie je l'ai ressenti contre l'Australie avec le stress, les jambes lourdes et les passes qui n'arrivent pas. Là cela part mais en 2018 et 2014 il y avait ce stress. Il y a toujours de l'adrénaline quand les matchs arrivent”, a-t-il raconté.

Grizou encense Lloris

Griezmann a également eu un message sympa pour son partenaire Hugo Lloris qui égalera dimanche le record de sélections (142) de Lilian Thuram chez les Bleus. “C'est une très grande personne, un très grand gardien qui nous a sauvé énormément de fois en 2018. J'ai un immense respect pour sa carrière. Il va rentrer dans l'histoire de l'équipe de France, il peut être fier. C'est un très bon ami, un très bon camarade même s'il n'est pas un grand bavard”.