L’ECA a publié un communiqué en réponse à la nouvelle offensive opérée par le promoteur du projet de la Super League. L’instance ne fait aucune concession.

Ce jeudi, le promoteur de la Super League, A22 Sports Management, a dévoilé un deuxième projet de Super League. Cet opus ne prévoit plus de championnat fermé, mais plutôt une compétition réunissant plusieurs divisions et entre 60 et 80 clubs. Des discussions seraient en cours avec nombre d’entre eux. Le Barça, le Real Madrid et la Juventus continuent de soutenir le projet. Mais ça n’est pas le cas de l’ECA (Association européenne des clubs), qui s’est fendue d’un nouveau communiqué : l’association dont le président est Nasser Al-Khelaïfi (PSG) a rappelé son opposition « à tout projet dissident ».

« Nous avons évolué, quand l'A22 le fera-t-elle ? »

« De nombreux progrès et changements positifs ont été réalisés par l'ECA au cours des dernières années en partenariat avec toutes les parties prenantes du football – l'UEFA, la FIFA et les confédérations, les associations nationales, les ligues, les fans, les joueurs et les clubs de toutes tailles – travaillant pour le bénéfice de l'ensemble de l'écosystème du football européen. À partir de 2024, davantage de clubs de plus de pays participeront chaque saison aux compétitions européennes de clubs masculins, ce qui renforcera la passion du football européen et augmentera considérablement le montant des revenus partagés », a rappelé l’ECA dans son message.

Ses dirigeants n’entendent pas changer de position par rapport à la Super League : « Des progrès significatifs peuvent être observés dans d'autres aspects du jeu, qu'il s'agisse du football féminin, du développement des jeunes et des académies, des finances et de la réglementation, ou encore de la durabilité et de l'impact social. Voilà à quoi ressemble un véritable changement. Nous avons évolué, quand l'A22 le fera-t-elle ? »

En Espagne, Joan Laporta a fortement appuyé le projet, ce jeudi, en conférence de presse. Le président du Barça y voit notamment une solution pour sortir son club de sa situation financière délicate. Les clubs dissidents pourraient bientôt s'en mordre les doigts, alors que la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pourrait rendre un avis favorable à l'UEFA.