Joan Laporta a annulé son repas avec Florentino Perez, en marge du prochain Barça-Real Madrid. Le président catalan n’a pas apprécié une réaction de son homologue madrilène sur l’affaire Negreira.
L’affaire Negreira prend chaque jour plus d’ampleur en Espagne. Le Barça est accusé d’avoir corrompu l’ancien numéro deux de l’arbitrage espagnol pour bénéficier de décisions favorables. Le club catalan affirme que les sommes versées, plus de 6 millions d’euros, l’ont été pour profiter de conseils. Le parquet a ouvert une procédure pour corruption, afin de faire toute la lumière sur le dossier.
Las sociedades fueron descubiertas al analizar los movimientos contables del Barça. Cuatro de las compañías ya habían trascendido. Dos de ellas estaban controladas por Negreira; otra pertenecía a su hijo, y la última era del exdirectivo José Contrerashttps://t.co/EQNbjNFLbb
— El Confidencial (@elconfidencial) March 14, 2023
Sept sociétés pour faire transiter l’argent
Ce mardi, le quotidien AS révèle que le Barça et le Real Madrid ont pris leurs distances. Selon ses informations, Joan Laporta n’a pas du tout apprécié la prise de position du club merengue sur l’affaire, il y a quelques jours. Florentino Perez a en effet décidé de se ranger du côté des autres formations de Liga en affichant son inquiétude face à la gravité des faits divulgués par la justice. Le président barcelonais n’aurait pas l’intention de dîner avec son homologue de Madrid, en marge du match Barça-Real programmé le 19 mars.
El Confidential a quant à lui révélé que le Barça avait utilisé sept sociétés commerciales pour procéder aux versements à Enriquez Negreira, lorsqu’il était vice-président du CTA : Dasnil 95 SL, Nisdal SCP, Soccercam SLU, Tresep 2014 SL, Estudio ATD, Radamanto SL et Best Norton SL. La justice aurait repéré ces sociétés en analysant les mouvements comptables du club catalan. Les enquêteurs suspectent le fait que cette multiplication des entités soit liée à la volonté de la formation blaugrana de cacher sa relation avec l’ancien arbitre.
Il devrait désormais être difficile pour le Barça et le Real Madrid de collaborer pour la création de la Super League. Javier Tebas a quant à lui estimé que cette affaire coïncidait à la « pire période de l’histoire » du football espagnol.