Déçu par le match de l'Équipe de France contre l'Irlande (1-0), le champion du monde 1998 Christophe Dugarry a critiqué le jeu offensif des Bleus, ainsi que le sélectionneur tricolore, Didier Deschamps.
Revenu depuis peu au poste de consultant sur RMC, l'ancien coéquipier de “DD” en Équipe de France n'a pas été conquis par la rencontre face à l'Irlande, ce lundi. Avant les critiques, Christophe Dugarry a cela dit salué la “grosse solidarité défensive” des Bleus : “J'ai vu des joueurs concernés. J'ai vu des joueurs tacler (…). J'ai aimé cette solidarité qui se dégage de cette équipe. (…) Il y a un vrai état d'esprit dans ce groupe”.
L'ancien Bordelais n'a par contre que peu goûté la performance offensive de l'Équipe de France, qui a pourtant battu 4-0 les Pays-Bas le vendredi précédent : “Très pauvre offensivement, avec énormément de déchet technique et très peu de prise de risque ainsi que très peu de créativité offensive. (…) Après l'excellente prestation face aux Pays-Bas, on est retombés dans une forme de suffisance en jouant dans un rythme de sénateurs. Cela a joué à la baballe. J'en ai marre de ce football. (…) Ce football-là où on respecte un équilibre, sans prise de risque et avec aucun dépassement de fonction” a confié Christophe Dugarry, alors que le latéral droit Benjamin Pavard a été le seul buteur du match.
🗣 "Deschamps a été mon coéquipier, il a été ton entraineur, on connait les limites de ses capacités offensives pour créer du jeu. Ce n'est pas dans sa culture"
🇫🇷 Même s'il a aimé l'état d'esprit, Duga s'est ennuyé devant Irlande-France. pic.twitter.com/hNF5k3wRzq
— Rothen s'enflamme (@Rothensenflamme) March 28, 2023
Deschamps remis en question
L'ancien attaquant de l'OM, de l'AC Milan et du Barça, qui désirait voir Zinédine Zidane à la tête des Bleus et ne s'entend pas avec Didier Deschamps, a ensuite critiqué la philosophie du sélectionneur de l'Équipe de France : “Sincèrement, est-ce que ce genre de match est une surprise ? Je ne crois pas. Il ne faut pas se mentir. Des matchs gagnés sans proposer grand-chose, on en a déjà vu beaucoup, énormément sous l'ère Deschamps. Surtout face à des adversaires plus faibles sur le papier, qui nous proposent essentiellement de l'envie et de l'intensité. On est trop souvent décevants face à ce genre d'adversaires”.
Avant de conclure, amèrement : “Cela fait plus de dix ans qu'on a ce genre de matchs et que les décideurs ont décidé qu'il était plus important de gagner les matchs que de bien les jouer. Donc on est sur la même formule, sur le même constat et sur le même rendu. (…) On les connait ses limites à Deschamps. (…) On sait que ses capacités offensives pour créer du jeu et ramener des solutions offensives : il n'y en a pas !”
