Affaire Rubiales : les championnes du monde espagnoles se rebellent !

L'affaire prend une tournure très délicate, alors que le président de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales, a refusé de démissionner après son baiser forcé envers la joueuse Jennifer Hermoso.

La situation est telle que le Real Madrid et le FC Barcelone ont pris la parole, pour manifester leur désaccord avec le maintien de l'Espagnol à sa position au sein de la Fédération. Ce dernier a en effet été soutenu lors d'une assemblée générale extraordinaire par une pluie d'applaudissements et un discours offensif.

Les joueuses prennent la parole

La victime dans cette affaire, Jennifer Hermoso, a publié un communiqué, indiquant ne pas vouloir “interférer dans les multiples processus légaux en cours”, mais désirant tout de même “dénoncer les mots de Luis Rubiales en racontant l'incident”. L'Espagnole pointe du doigt une “culture de la manipulation” de la part du dirigeant, et confirme avoir été “vulnérable et victime d'une agression, d'un acte impulsif, machiste, déplacé et sans aucun consentement”. La championne du monde demande “une tolérance zéro avec ces comportements”, et révèle ne plus vouloir “jouer en sélection tant que les dirigeants actuels continuent”.

Dans un autre communiqué, les 23 joueuses de l'Équipe d'Espagne ont condamné un “comportement qui porte atteinte à la dignité de la femme” et ont annoncé, comme Jennifer Hermoso, se mettre en retrait de la sélection “si la direction actuelle continue”.

La Fédération répond aux joueuses !

Désireuse de ne pas se laisser faire, et de s'enfoncer toujours un peu plus dans la honte la plus complète, la RFEF, dirigée par Luis Rubiales, a soutenu son président, en analysant la scène image par image et en déclarant que le dirigeant n'avait “pas menti” en parlant d'un baiser qui n'était pas forcé.

De plus, la Fédération et son président menacent d'engager des poursuites judiciaires à cause des “mensonges propagés” par “la joueuse”, et victime, Jennifer Hermoso, ou une autre personne, comme le Syndicat Futpro, qui s'est élevé aux côtés de la championne du monde. La RFEF a révélé respecter le choix des joueuses de se mettre en retrait, tout en indiquant que “la participation à la sélection est une obligation”.

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