Mercato - L’OL veut piocher à Rennes

À quelques heures de la clôture du marché des transferts, l’Olympique Lyonnais cherche tant bien que mal à renforcer son effectif.

Après avoir cédé Bradley Barcola au Paris Saint-Germain pour 45 millions d’euros plus des bonus, les Gones ont récupéré de quoi éponger le déficit, mais ont également affaibli l'équipe de Laurent Blanc. Une partie de cette somme sera-t-elle réinvestie dans les 24 prochaines heures ? C'est fort possible puisque l'OL n'a recruté qu'Ernest Nuamah ces derniers jours, alors que la priorité reste un n°6.

Pris dans une guerre médiatique avec Jean-Michel Aulas, les dirigeants lyonnais devront dégager un peu de temps pour offrir au moins une recrue supplémentaire à leur entraîneur avant vendredi soir minuit. Après avoir fait de Guido Rodriguez leur priorité au milieu de terrain, les rhodaniens auraient ciblé un autre joueur pour combler les manques au milieu de terrain. Malgré une proposition de 15 millions d'euros, le Betis Seville a décidé de ne pas se séparer de son joueur.

Barré par Nemanja Matic à Rennes ?

Par conséquent, l'Olympique Lyonnais doit désormais se tourner vers une autre cible et aurait fait de Baptiste Santamaria sa priorité, annoncent nos confrères de L'Équipe. Titulaire la saison dernière, le milieu défensif pourrait être relégué sur le banc avec l'arrivée de Nemanja Matic, recruté cet été en provenance de l'AS Roma.

Selon le quotidien, les dirigeants lyonnais ont pris contact avec leurs homologues bretons pour “connaître la faisabilité de l'opération“. Le joueur de 28 ans reste un élément important de Bruno Genesio et rien ne dit que le Stade Rennais acceptera de s'en séparer à quelques heures de la fin du mercato.

Évalué à 14 millions d'euros par Transfermarkt, le Français a rejoint la Bretagne lors de l'été 2021 en provenance de Fribourg. Dès son arrivée, il s'est imposé comme un titulaire en puissance et a disputé pas moins de 74 matchs toutes compétitions confondues, dont 60 qu'il a débuté dans le onze de départ.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.