Après son contrôle positif à la testostérone, Paul Pogba ne touche plus le salaire XXL qui avait été négocié au moment de son retour à la Juventus Turin en 2022.
Comme il fallait s'y attendre, l'échantillon B demandé par Paul Pogba après son contrôle à la testostérone dévoilé en septembre s'est révélé lui aussi positif. Pour rappel, le milieu de terrain français avait été contrôlé lors du match entre l'Udinese et la Juve (0-3) le 20 août dernier lors de la 1ère journée de Serie A. Ce soir-là, l'ancien joueur de Manchester United était resté sur le banc. Pour se défendre et tenter d'alléger au maximum sa sanction, Pogba devrait invoquer l'utilisation d'un complément alimentaire prescrit par un médecin américain.

Un nouveau salaire très surprenant

Comme indiqué par les médias italiens, Paul Pogba ne perçoit plus que le salaire minimum prévu par la convention collective des joueurs professionnels, soit 42 500 euros brut par an. Cela représente environ 3 500 euros par mois. En clair, sa rémunération habituelle a été divisée par 190 puisque l'international français percevait jusqu'ici le meilleur salaire du vestiaire à la Juve (8 millions par an, plus 2 millions de bonus). Pour ce contrôle positif à la testostérone, Pogba est passible d'une suspension de quatre ans (deux ans si la non-intentionnalité est démontrée). Sa fin de carrière s'inscrit désormais en pointillés, d'autant que le club du Piémont envisage sérieusement un licenciement.

L'aveu d'Allegri sur Pogba

Interrogé au sujet de l'avenir de Paul Pogba dans le football, Massimiliano Allegri a fait preuve d'un certain pessimisme après la victoire de son équipe dans le derby face au Torino (2-0) samedi dans le cadre de la 8e journée de Serie A. “Sur le plan humain, cela me déplait beaucoup, car je suis proche du garçon. Le foot perd un joueur extraordinaire qui était différent de tous les autres (…) Attendons la sanction. Cela nous désole tous, on espère le meilleur pour lui, car au niveau psychologique cela ne doit pas être facile”, a lâché le coach italien devant les médias.