L'Italie, qui affrontera Malte ce samedi (20h45) dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2024, doit faire face à un scandale dont ce serait bien passé Luciano Spalletti.

La victoire le mois dernier contre l'Ukraine (2-1) a été vécue comme un énorme soulagement en Italie, même si la qualification pour l'Euro 2024 est encore loin d'être acquise. Encore traumatisée par l'élimination en barrages lors des deux dernières Coupe du monde, la Squadra Azzurra se doit d'être présente en Allemagne l'an prochain pour défendre son titre acquis à la surprise générale à Wembley lors du dernier Euro (victoire aux tirs au but contre l'Angleterre).

Une affaire qui tombe mal

Avant la réception de Malte ce samedi au stade San Nicola de Bari, les Italiens doivent faire face à un scandale dont se serait bien passé le nouveau sélectionneur Luciano Spalletti. En effet, plusieurs joueurs professionnels dont Sandro Tonali et Nicolo Zaniolo ont été entendus par la police jeudi alors qu’ils se trouvaient avec leur sélection dans le cadre d'une affaire de paris sportifs illégaux. Les deux joueurs ont été invités à quitter le rassemblement dans la foulée.

Ce fut une nuit difficile, avec beaucoup d’amertume sur ce qui s’est passé. Toute l’équipe est proche de Tonali et de Zaniolo. Nous en sommes vraiment désolés. Le risque est de tomber dans ces tentations, il faut s’efforcer de trouver un moyen de leur faire comprendre les dangers qu’ils courent. La décision de les laisser partir ? Ce n’est pas bien de dire qui a pris la décision, il suffit de dire que c’est une bonne décision. Maintenant, pensons au match. Nous perdons deux champions, mais nous restons une équipe très forte”, a confié l'ancien coach de Naples à Sky Sport Italia.

L'Italie ne doit pas se manquer

Deuxième de son groupe avec 7 points, comme l'Ukraine et la Macédoine du Nord qui comptent un match en plus, l'Italie devra absolument s'imposer contre Malte avant son déplacement périlleux en Angleterre mardi prochain. Tout se jouera quoi qu'il arrive lors des deux dernières journées avec des confrontations directes et notamment un nouveau duel contre les Ukrainiens en novembre.