Le meneur de jeu de Vasco de Gama, Dimitri Payet, a fait des confidences croustillantes lors d'un entretien accordé à Téléfoot et diffusé ce dimanche.
Arrivé au Brésil il y a quelques semaines, l'ancien international français profite chaque week-end des ambiances magnifiques du championnat brésilien, en particulier à domicile. “Je ne pensais pas pouvoir trouver ‘pire' que Marseille (…) C'est la première fois qu'on me donne de l'amour sans avoir fait quelque chose pour l'obtenir. C'est ce qu'il me fallait. Après mon départ de l'OM, je ne sais pas si j'aurais pu guérir… L'amour que j'ai reçu ici, rapidement, ça m'a remis du baume au cœur, ça m'a relevé”, a confié le Réunionnais à Téléfoot.
"Bien évidemment que ce n'était pas mon souhait, parce que le projet était de finir sa carrière au club. C'est très difficile, ça l'est encore. En aucun cas, je ne voulais aller au clash avec le club."
Dimitri Payet sur son départ de l'OM, qu'il ne souhaitait pas. @YassinNfaoui pic.twitter.com/ofQt0wDe7k
— Téléfoot (@telefoot_TF1) December 3, 2023
Une plaie encore ouverte
Malgré cette nouvelle vie séduisante au Brésil, Payet garde un souvenir douloureux de son départ de l'OM. “Bien évidemment que ce n'était pas mon souhait, parce que le projet était de finir sa carrière au club. C'est très difficile, ça l'est encore. En aucun cas, je ne voulais aller au clash avec le club. L'amour que j'ai pour l'OM, il sera toujours intact. Et je serai toujours là au service de l'Olympique de Marseille”, a confié l'ancien Marseillais avant de reconnaitre que l'idée de raccrocher les crampons lui avait traversé l'esprit. “Oui… je pense que c'était peut-être le soir de la conférence de presse…”, a-t-il reconnu.
Payet n'aurait pas pu rejouer contre l'OM
Après son départ, Payet a pris le temps de la réflexion avant de choisir sa nouvelle destination. “La seule chose que je ne pouvais pas faire, c'était de rester en Ligue 1. Revenir au Vélodrome ou jouer contre l'OM, je ne pense pas que ça aurait été possible émotionnellement pour moi”, a expliqué le meneur de jeu de Vasco de Gama. “Je me dis que le petit garçon né à La Réunion il y a 36 ans, si on lui aurait dit qu'aujourd'hui il a fait ce qu'il a fait dans sa carrière, à Marseille et il se retrouve là à jouer au Brésil, je ne sais pas si on ne m'aurait pas pris pour un fou”, a-t-il conclu.