Auteur d'une première partie de saison remarquable sous les couleurs de l'Olympique de Marseille, Chancel Mbemba (28 ans) a réussi l'exploit de faire oublier William Saliba dans la cité phocéenne.
Arrivé libre l'été dernier à l'issue de son contrat avec le FC Porto, l'international congolais est devenu en seulement quelques mois le véritable patron de cette défense marseillaise. Homme fort du vestiaire, Mbemba n'aura pas mis longtemps à gagner la confiance de ses partenaires et du public marseillais. Igor Tudor se montre lui aussi très élogieux à chacune de ses interventions au sujet du défenseur central. Lors d'un entretien accordé à Téléfoot et diffusé ce dimanche sur TF1, le principal intéressé est revenu sur les coulisses de son arrivée à l'OM. “Je prends mon téléphone et je vois un numéro français. C’est le président de l’OM ! Je n’y crois pas…Il me dit : ‘J'ai besoin de toi pour venir à Marseille'. J'ai dit : ‘Pas de souci, mois je suis là'. On a pris contact à 16h00, on a pris les billets. Le matin, je prends l'avion. J'ai dit à ma femme : ‘On part à Marseille bébé”, s'est souvenu Mbemba.
"Je prends mon téléphone et je vois un numéro français. C’est le président de l’OM ! Je n’y crois pas…"
Chancel Mbemba raconte à @SaberDesfa les coulisses de son arrivée à l’OM pic.twitter.com/G1Ittkqo3H
— Téléfoot (@telefoot_TF1) February 5, 2023
Des ambitions assumées
Élu meilleur joueur de la première partie de saison par les supporters olympiens, le Congolais espère désormais que son histoire d'amour avec l'OM aboutira à la conquête de nouveaux trophées dans sa carrière. “On a des joueurs taillés pour prendre des titres. On se dit : ‘pourquoi pas nous ?' Mais notre objectif avant tout, c’est de se qualifier pour la Ligue des Champions”, a-t-il tempéré. Avant la réception de l'OGC Nice ce dimanche (2045) lors de la 22e journée de Ligue 1, l'OM compte provisoirement huit points de retard sur le PSG.
Un surnom qui fait bien rire le vestiaire
Interrogé sur sa relation avec Igor Tudor, Mbemba a révélé le petit surnom donné affectueusement par son coach. “A l’entraînement, quand je monte et que je centre, l’entraîneur m’appelle Cafu : tout le monde rigole“, a-t-il conclu.