Après Jean-Luc Mélenchon et Eric Zemmour, un autre responsable politique français de premier plan a donné son ressenti sur les propos lâchés par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, à l'encontre de l'attaquant tricolore Karim Benzema.

S'attendait-il à de tels remous ? Dimanche dernier, Karim Benzema postait sur les réseaux sociaux un message en réponse au conflit entre Israël et la Palestine, dans lequel l'attaquant français apportait son soutien aux victimes de la bande de Gaza.

Depuis la déclaration de l'ancien joueur de l'Olympique Lyonnais, les réactions politiques de tous bords se sont enchaînés. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a accusé l'actuel avant-centre d'Al-Ittihad d'être en lien avec les Frères Musulmans, une position réitérée hier par le membre du gouvernement d'Elisabeth Borne. Entre temps, l'avocat du natif de la cité des gaules a annoncé son intention de porter plainte contre l'ancien maire de Tourcoing.

“Une complaisance pour l'islamisme le plus radical”

Tous les deux candidats à la dernière élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon et Eric Zemmour se sont également exprimés sur le sujet, avec des avis évidemment très divergents au regard de leur appartenance politique. Le responsable de la France Insoumise ne s'est pas privé de défendre le nouveau sociétaire de la Saudi Pro League. Vendredi matin, sur les ondes de RMC, c'est au tour de Marine Le Pen de trancher sur la polémique. La chef de file du Rassemblement National reconnaît une ambiguïté dans la posture du Ballon d'Or 2022.

“C'est à voir. Je n'ai pas les informations précises de Gérald Darmanin. Ce qui est sûr, c'est que Monsieur Benzema a manifestement une complaisance pour l'islamisme le plus radical, que certains pourront appeler le fondamentalisme islamiste. Tant qu'on n'a pas décrété que cette idéologie est interdite, ce que nous souhaitons et réclamons depuis des années, alors Monsieur Darmanin n'est pas fondé à venir opérer ce reproche. Il le fait pour cacher son absence d'action contre cette idéologie.”