À mi-parcours, plusieurs équipes de Ligue 1, que l'on attendait plus haut au classement, luttent pour leur survie. Des situations qui créent une certaine tension au sein du club et du vestiaire.

À une semaine de la reprise du championnat, Toulouse, Lorient et Clermont occupent les trois dernières places de la Ligue 1, Lyon s'étant extirpé de la zone rouge à la faveur de trois victoires consécutives avant la trêve. Avec un budget de l'ordre des 50 millions d'euros, les Gones peuvent espérer entamer leur remontée au classement lors de la deuxième moitié de saison et ainsi se délester du poids d'une possible descente.

Pour les autres écuries, la donne est un peu différente et la lutte sera acharnée pour la survie de ces équipes dans l'élite. À Lorient notamment, qui avait terminé l'exercice précédent au milieu du tableau, la situation est difficile. Les Merlus restent sur 8 matchs sans victoire (dont six défaites) et le vestiaire semble au bord de l'implosion, en témoigne le clash survenu après la défaite face à Brest (4-0) entre Benjamin Mendy et Régis Le Bris.

“Heureusement qu'il y a des tensions”

Si le coach lorientais a tenté de désamorcer l'affaire, le Français a tout de même reconnu des tensions dans le vestiaire. “Ce qui arrive dans un vestiaire reste dans un vestiaire, a d'abord lancé Le Bris. Les fuites, les hypothèses, les suggestions… ça appartient aux réseaux sociaux. Heureusement qu’il y a des tensions. Si on a un vestiaire calme après un 4-0 à Brest et qu’on se quitte en bons amis comme si de rien n’était… Ça, ce n’est pas possible. Il y avait évidemment des tensions, du mécontentement, une forme de boule d’énergie négative qu’il fallait laisser éclater. On dit parfois qu’il ne faut pas réagir à chaud. Mais dans ces circonstances il le fallait vraiment. J’ai pris mes responsabilités, certains joueurs aussi.”

Ce week-end, le FC Lorient fera son entrée en lice sur la pelouse de Sochaux avant de se déplacer à Lille pour le compte de la 18ème journée de Ligue 1.