Mercato - OM : les 2 raisons qui bloquent la venue de Danilo

Désireux de renforcer l'axe central et le côté droit de sa défense, l'Olympique de Marseille aurait coché le nom de Danilo, cadre de la Juventus depuis plusieurs saisons. Pour autant, la signature de l'international brésilien est loin d'être acquise pour les pensionnaires du stade Vélodrome.

Capable d'évoluer à droite comme dans l'axe, Danilo fait partie des 3 défenseurs ciblés par l'OM en janvier. Pablo Longoria et Mehdi Benatia entretiennent d'excellentes relations avec la Juventus et la situation contractuelle du joueur de la Seleçao (dans la dernière année de son bail) pourrait faciliter une arrivée. Cette saison, le défenseur de 33 ans n'est pas un titulaire indiscutable dans l'esprit de Thiago Motta, puisqu'il n'a débuté qu'une seule des cinq dernières rencontres.

Malgré tout, l'arrivée de Danilo dans la cité phocéenne au mois de janvier est encore très hypothétique. Plusieurs problèmes empêcheraient pour l'instant sa venue, rapporte la presse italienne.

Un joueur à sacrifier dans l'effectif olympien ?

Le premier, et non des moindres, est le fait que la Juventus souhaite le conserver. En effet, plusieurs médias ont expliqué que les Bianconeri n'avaient pas vraiment l'intention de s'en séparer au mois de janvier. Ajouté à ça, l'OM ne dispose d'aucune place d'extracommunautaire vacante pour accueillir le Brésilien.

Pour y remédier, l'état-major marseillais devra donc “sacrifier” un élément de l'effectif de Roberto De Zerbi. Depuis plusieurs semaines, c'est le Panaméen Amir Murillo qui semble être le plus susceptible de quitter la Provence cet hiver. Il n'est cependant pas garanti que le départ du latéral droit entraîne l'arrivée de Danilo si la Juve veut, à ce point, le conserver.

En parallèle, les Phocéens explorent évidemment d'autres pistes. L'OM aurait notamment entamé des discussions avec le défenseur de Chelsea, Benoît Badiashile et aurait également coché le nom de Sacha Boey (Bayern Munich) et celui de Kiliann Sildillia (Fribourg) pour renforcer son côté droit.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.