Après deux défaites consécutives à domicile avant et après la trêve internationale, le Paris Saint-Germain se retrouve sous pression en marge de son déplacement à Nice ce samedi (21h00) dans le cadre de la 30e journée de Ligue 1.
Battu successivement par le Stade Rennais (0-2) puis l’Olympique Lyonnais (0-1) au Parc des Princes lors des deux précédentes journées, le club parisien devra absolument réagir ce samedi à l’Allianz Riviera. Malgré ses six points d’avance sur le RC Lens et l’Olympique de Marseille, le champion de France n’est plus à l’abri d’une éventuelle saison blanche (en dehors du Trophée des Champions remporté l’été dernier contre Nantes 4-0).
Séance matinale pour les Parisiens, en présence du Président Nasser Al-Khelaïfi. 🔴🔵#OGCNPSG pic.twitter.com/mG6jPAIOkM
— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) April 7, 2023
Un vestiaire démobilisé ?
Interrogé sur l’état d’esprit actuel de son groupe, Christophe Galtier a reconnu que le manque de concurrence était un réel problème cette saison. “Il y a peu de possibilités de changement, il y a peu de concurrence. Donc quand vous parlez avec vos joueurs, vous ne pouvez pas dire : ‘Si tu continues comme ça, tu vas sortir de l'équipe’. Ce n'est pas vrai, c'est un mensonge. Ils ne sont pas dupes, ce sont de grands garçons, ils connaissent la réalité de l'effectif à l'instant T avec des absences de très longue durée”, a expliqué le coach du PSG en conférence de presse.
“Plus d'investissement et de personnalité”
Galtier a ensuite fait passer un message à ses joueurs pour sortir de la spirale négative actuelle. “Il y a quelques leviers à avoir pour améliorer différents secteurs. Nous prenons beaucoup trop de buts. Sur la capacité à défendre en bloc, on est très moyens. Et on a aussi du mal à se créer beaucoup d'occasions. (…) On doit tous faire plus, avoir un meilleur équilibre (…) On a bien préparé le match de Nice. J'ai parlé avec mes joueurs au lendemain du match (contre l’OL). J'ai parlé, j'ai expliqué, j'ai demandé plus d'investissement, de personnalité. On doit être aussi beaucoup plus respectueux des consignes et du plan de jeu, parce qu'on a failli sur l'organisation mais aussi sur l'engagement”, a-t-il conclu.